Récit de course : Paris-Versailles

Dimanche pluvieux et venteux pour la 42eme édition de la Grande Classique, fin Septembre. Et “classique”, elle l’est, fidèle à un parcours sans surprise, inchangé depuis des années, et à son organisation fluide.
4 d’entre nous se retrouvent au petit jour pour prendre le RER à Versailles, un RER rempli de coureurs et déjà une belle ambiance, au petit matin, malgré la météo maussade. Nous assistons malgré tout à un beau lever de soleil rosé sur Paris.
Chacun vérifie son équipement, admire la couleur corail du tee-shirt de cette année, note avec plaisir que les dossards portent le prénom ( gage d’encouragements personnalisés ), avale un en-cas…..

Merci à Joëlle, blessée cette année, grâce à qui j’ai pu bénéficier en dernière minute d’un dossard, abordant donc cette course sans stress et….sans préparation.

A la Tour Eiffel, point de départ, nous cherchons du regard d’autres CIVC : nous savons qu’il y en a, parmi les nouveaux adhérents de cette année, inscrits aux couleurs de leur entreprise…mais, comment les trouver, oui, comment, hein, parmi 27000 coureurs ??
L’heure et demie dans le sas, c’est un peu notre faute : on a voulu arriver tôt, ayant des déjeuners de famille à midi, donc……

Je ne vais pas dire que cela a été notre meilleur moment: on pourrait invoquer la musique, l’ambiance, les rires en contemplant notre look sac poubelle, la convivialité avec tous ces coureurs proches de nous, les conversations souvenirs d’autres courses, d’autres pluies, l’envie d’en découdre…mais on retient tout de même pas mal la pluie battante pendant une bonne heure.

C’est là qu’on se demande si c’est vraiment une super idée pour un dimanche matin….

Mais, quand enfin les vagues de 300 coureurs chaque minute s’élancent, tout change, on retrouve ses marques, ce parcours bien connu, qui descend pas mal dans les 5 premiers kilomètres où la troupe est encore bien dense.

Amélie s’envole assez vite, nous ne la reverrons plus avant l’arrivée.
La côte des gardes commence un peu avant le km 6, Julie, Jacqueline et moi sommes encore au contact.
Un peu moins d’encouragements et d’applaudissements que d’habitude, bien que la pluie se soit calmée depuis le départ. Finalement nous ferons la course avec juste deux ou trois averses courtes et un peu de vent. Avec Julie, nous jouons aux locomotives alternées, se doublant à tour de rôle et restant à portée de vue.

Au point culminant, l’organisation a placé des caméras videos et le passage se fait dans la liesse, chansons, cris et V de la victoire…….c’est toujours émouvant ces moments de bascule, d’autant que là, sitôt après la côte, on engage dans une belle descente roulante en forêt. C’est le moment que choisit une douleur sournoise pour se réveiller dans ma cuisse gauche et je vois Julie me doubler en sachant que là c’est pour la dernière fois, elle sera pour de bon devant, et jusqu’au bout.

Après le beau parcours en forêts de Meudon et Chaville, on retrouve la ville, Viroflay, le public, ceux qui ont sorti une table de pique nique avec saucisson et fromages, les traditionnels panneaux “Vas-y Papa, tu es le plus fort”, les coureurs déguisés qui soignent leur tenue avant l’arrivée…..et la fameuse côte du cimetière, pas longue, pas trop pentue, et pourtant, juste casse-pattes….mais ça passe bien parce qu’on sait que juste après vient une petite descente pour entrer dans Versailles, la large avenue de Paris, les pavillons de l’octroi, le compte à rebours est enclenché !!

Encore un dernier effort dans le long faux plat de Versailles, un dernier sourire pour la série de photographes, avant le moment tant attendu, la ligne d’arrivée et la très belle médaille !!!

Nous nous étions donné rendez-vous “à Dublin”(de l’autre côté de la ligne d’arrivée, des points de repère au nom des capitales européennes ), heureuses de se retrouver et de raconter nos courses. L’occasion de se redire qu’on est là grâce  au soutien, a l’émulation et aux encouragements de nos amis coureurs du CIVC.

Amélie termine en grande forme en 1h34’25”.
Julie termine en 1h39’41” et améliore son temps de l’an dernier de ….7’. Un énorme bravo à Julie qui s’est beaucoup entraînée en 2019 et a enchainé de belles courses, ajoutant toujours un peu de distance et de dénivelé au passage. Ca paye au final !!
Jacqueline termine en 1h42’53” et Florence à la traîne, réalise sa pire performance sur le parcours en ajoutant encore 2’ au compteur de l’an dernier avec 1h47’.

Aux autres CIVC qui étaient sur le parcours dimanche 29 septembre, n’hésitez pas à partager avec nous vos sensations et résultats, pour enrichir ce comte-rendu !

Bien à vous,

Florence

Trail des crêtes du Chablais

Témoignage – Trail des crêtes du Chablais – le 15 juin 2019 – 53 km – 3820D+ – Témoignage de Raphaël

Pourquoi je me suis inscrit à cette course ? Je dois remonter en arrière et en expliquer la genèse. La première proposition de participer à ce trail envoyé par Agnès dans son mail me tente bien. Les bords du Lac Léman et les possibles panoramas depuis les cimes des montagnes environnantes, la visite de la région du Chablais, pour ma part très peu connue, donnent du sens et des perspectives à ce déplacement, et je me sens suffisamment en confiance avec les personnes intéressées pour me lancer dans l’aventure.

Malheureusement, pour préparer une saison, il faut souvent s’y prendre longtemps en avance et je suis déjà engagé sur une autre course le 8 juin, soit juste une semaine avant, c’est beaucoup trop juste.

Son nom, La Swiss Canyon trail, je m’y suis inscrit avec des amis coureurs de ma section de course à pied affiliée à mon comité d’établissement. L’idée est de pouvoir retourner à la Réunion où j’ai déjà fait le trail du Bourbon cinq ans auparavant, comme le temps passe… Cette course, la Swiss Canyon, vous permet de vous qualifier directement à la diagonale des fous sans passer par le tirage au sort et sans avoir besoin de justifier vos points. C’est pourquoi elle est très prisée et les inscriptions ont lieu très tôt, au mois d’octobre. Elle est vendue pour 105 kms mais sur le GPS elle fait 113 kms avec 5500 mètres de D+.

Auparavant au mois de mars, je me suis inscrit sur une distance intermédiaire, le trail du bout du cirque dans les Cévennes. Après cinq heures d’efforts, j’ai du mal à boire et manger et les nausées commencent après six heures. L’eau a un goût de plastique écœurant. Après un peu plus de huit heures je n’ai plus assez d’énergie pour aller plus loin. Au 51 kms, je dois abandonner ce parcours de 100 kms et 4000 m de D+. Sans carburant, la seule option est de s’arrêter.

Dans ces conditions, ça n’a plus de sens de vouloir faire le même programme sans franchir les étapes précédentes, ni régler la gestion de mon hydratation cause de mes problèmes digestifs. Je décide d’annuler la Swiss Canyon et d’en choisir une moins longue. Adieu la Réunion ! Vive la Haute-Savoie.

Le trail du Chablais est organisé en co-voiturage et Agnès a encore de la place dans le gîte loué, je m’ajoute à la liste des participants. Nous sommes au mois de mars, il reste trois mois pour se préparer avec quelques courses intermédiaires et un bon entraînement.

Nous partons le vendredi 14 juin à 7 heures du matin, dans la voiture de Pascal P. en compagnie de Philippe R. Une première escale à Yvoire, très beau village médiéval au bord du Lac Léman où les filles Agnès, Christelle, Christine et Eve nous rejoignent pour partager un pique-nique au bout d’une petite jetée où nous voyons une chaîne de montagnes avec des névés toujours présents où nous passerons bientôt. Agnès a passé son enfance dans cette région et nous raconte le parcours et les endroits à visiter. Les monts à franchir le lendemain, Cornettes de Bise, Grammont et j’ai oublié les autres… Après la visite de Thonon les Bains et d’Evian nous récupérons les dossards vers 18 heures.

Les bénévoles nous annoncent d’emblée le changement de l’heure de départ de notre course, à 4 heures du matin au lieu de 8 heures prévu initialement. Pour le 35 kilomètres le départ passe de 8 heures à 6 heures du matin. Tout cela à cause du mauvais temps et d’une tempête annoncée le lendemain après-midi. Le 84 kilomètres est annulé et les inscrits doivent rejoindre ceux du 53 kilomètres.

Eve est la seule à faire cette distance. Pour l’heure cela ne change rien pour elle, et en plus elle ne prend plus le départ seule mais avec Pascal P. et moi-même.

Les autres Agnès, Christelle, Christine, Philippe R. et Pascal L. sont inscrits sur le 35 kilomètres, Florence sur le 18 kilomètre et son mari Dominique en marche Nordique. Nelly n’est pas encore décidée. Sans le 84 kilomètres son choix devient beaucoup plus restreint !

De retour au chalet nous préparons nos affaires tout de suite pour la course, avant d’aller manger et nous reposer un peu, nous devons nous lever à deux heures du matin.

 Le matériel obligatoire comprend une frontale avec les piles de rechange, pour un trail de jour cela semble étonnant, mais ce départ avancé le justifie désormais. Nous arrivons juste à temps sur la ligne de départ accompagnés de 375 personnes droites dans leurs chaussures de trail, les moins motivées, une centaine s’est désistée.

Les organisateurs nous exhortent à la prudence, nous rappellent les règles de sécurité et les passages plus difficiles où nous devons être plus vigilants. Le départ est donné à 4h04, il fait 12 degrés, nous partons en slalomant autour de grands braseros allumés pour l’occasion et on évite de s’en approcher avec nos coupe-vent. Ce serait un peu couillon de s’embraser comme des feux follets un jour de tempête.

Nous sommes au départ à une altitude de 833 mètres et le premier ravitaillement est à Bise après 13,5 kilomètres. Le parcours monte très vite et au 9ème kilomètre nous avons déjà fait plus de 1000 mètres de D+, avant de commencer à descendre un peu. Je cours avec Pascal, Eve est déjà partie devant. Nous avons le plaisir de voir le jour se lever doucement au fur et à mesure de notre ascension. Nous pouvons admirer les montagnes autour de nous. On se console en se disant que les premiers n’ont pas eu cette chance…

En descendant nous longeons une clôture de barbelés, des vaches sont dans le pré et nous accompagnent en courant à la même hauteur que nous pendant plusieurs minutes. C’est impressionnant. Elles semblent vraiment prendre du plaisir à nous suivre.

Nous atteignons le ravitaillement après deux heures quatorze de course. Avec mes deux litres de liquide, je suis encore autonome et je profite du ravitaillement bien fourni de l’organisation. Un verre d’eau gazeuse, un bout de fromage et de Tuc plus le jus de deux quartiers d’orange, et nous repartons tous les deux. Pascal qui était mal fichu toute la semaine a l’air de bien tenir.

Jusqu’à présent, la course se passe bien, je m’astreins à boire très régulièrement.

L’étape suivante, Les Chalets d’Oche – se trouve à 20 kilomètres du départ. Cette partie est très difficile. Nous mettons une heure quarante-cinq minutes pour franchir un peu plus de six kilomètres à travers des névés et des passages le long de corniches pierreuses à flanc de montagne. Nous sommes tributaires de ceux qui sont devant nous, c’est pratiquement impossible de doubler. Mais quels paysages ! Nous arrivons en haut de la « pointe des pavés » à un peu plus de 2 000 mètres et après 1 705 mètres de D+.

La neige est partout sur ce flanc de montagne et elle descend en pente raide sur une centaine de mètres avant de s’adoucir et de plonger dans les eaux glaciales du petit lac qui se trouve en contrebas. Les organisateurs nous rappellent de faire attention car certains de nos camarades ont dévalé la pente et ont failli se retrouver dans l’eau ! Nous n’allons pas assez vite pour cela, mais les chutes et les glissades sur les fesses sont fréquentes, nous avons vite fait de déraper sur la neige et de passer de l’autre côté. Nous faisons beaucoup d’efforts dans cette partie pour rester sur nos jambes et les chutes inévitables nous entament un peu plus, nous avons les mains gelées.

Après la neige, ce sont les cailloux et les rochers, devant moi un Hollandais glisse et tombe le dos en arrière sur une grosse pierre pointue. Il ne va pas se relever c’est sûr. Je me baisse pour l’aider, mais il ne grimace pas de douleur, sa poche d’eau a amorti l’impact et il se relève sans dommage. Pascal en a profité pour doubler, mais du coup je reste derrière. Impossible de dépasser les trois personnes devant moi. Il faut continuer à bien boire et après presque quatre heures de course, j’arrive au deuxième ravitaillement. Pascal est déjà là depuis quelques minutes et il a eu le temps de se recharger en eau. Nous enlevons les cailloux qui sont entrés dans nos chaussures. Je bois et prend quelques quartiers d’orange, mais la table est en pente et très petite, ce n’est pas pratique. Nous repartons très vite.

Comme à chaque ravitaillement nous demandons aux bénévoles de nous préciser à combien de kilomètres se trouve le ravitaillement suivant. Notre objectif, même s’il est d’arriver au bout de la course, se décline en étapes intermédiaires plus accessibles. C’est moins angoissant d’imaginer atteindre une prochaine étape à 7 kilomètres, que de se démoraliser devant la perspective des 35 kilomètres de courses à venir. La plupart du temps ils en profitent pour nous faire le topo des difficultés qui se présenteront à nous sur les prochains kilomètres. Nous repartons en montant. Les côtes sont moins longues mais elles me semblent soudain un peu plus dures. Je m’astreins toujours à boire et je me remémore les conseils de mon nutritionniste, essayer de boire au moins 500 ml de liquide toutes les heures au minimum, et plus si possible. Je n’en suis pas loin mais un peu en dessous. Je n’ai pas eu le temps de remplir mes poches d’eau. Il m’en reste un peu, suffisamment pour la prochaine étape. Elle est au kilomètre 27 et c’est la barrière horaire. Les paysages sont toujours aussi beaux, nous sommes sur les alpages avec des chèvres et des vaches qui se trouvent sur notre route. Nous n’avons pas vu de bouquetins comme Philippe sur le 35 kilomètres, mais nous avons peut-être mal regardé. Ils nous observent sans doute quelque part dans la montagne en se demandant ce que font ces drôles de bestioles sur deux pattes. Des chèvres restent plantées au milieu de la piste et nous devons forcer notre passage. L’une d’elles montre sa désapprobation en soulageant sa vessie à mon passage.

 

 Pascal est mieux que moi. Je ralentis c’est sûr. Sur le plat et en descente j’arrive à suivre le rythme, mais pas en montée. Pascal doit m’attendre à plusieurs reprises.

A la fin de l’avant dernière montée avant le ravitaillement nous avons une vue magnifique sur le lac Léman en contre bas. Ça vaut bien le mal de s’être hissé jusque-là.

Je propose à Pascal de partir mais il me dit qu’on peut y aller à mon rythme. L’ascension du dernier Pic Boré est très difficile pour moi.  

 

Après, la descente se fait en utilisant la technique du rappel, une grande corde nous permet de descendre sur plusieurs dizaines de mètres vers un passage moins pentu. Les bâtons sont plutôt une gêne dans les moments où l’usage des deux mains est plus confortable. Après trois kilomètres plus faciles, nous arrivons enfin à THOLLON en 5 :52 minutes de course. La barrière était prévue à 8 heures de course. Nous avons plus de deux heures d’avance. Pascal arrive une vingtaine de secondes avant moi, mais je dois prendre de l’eau. Je dois aussi récupérer un peu, je force pour le suivre et ce n’est pas bon. Il est mieux que moi, et déjà prêt à repartir. J’ai largement le temps par rapport à la barrière. Je décide de temporiser. Il repart seul. Il a pris la bonne décision…

 

Les opérations de remplissage sont assez longues, une bénévole m’aide et verse de l’eau dans mes poches auxquelles je rajoute mes poudres miracles et quelques gouttes d’huiles essentielles alimentaires à l’orange et à la menthe pour supprimer le goût de plastique. Je reste vingt minutes à ce ravitaillement. Nous sommes à un peu plus de la moitié et surtout à 2 400 m de D+, soit les deux tiers. J’ai bu environ deux litres et demi. Il me manque un bon demi-litre pour être dans les doses prévues.

Les premiers kilomètres se passent plutôt bien mais je continue à peiner dans les montées. Je me sens même bien et je ne ressens aucune nausée. Je mange une barre énergétique pour essayer de reprendre de l’énergie. Je pense que si je gère bien je vais réussir à passer ce cap.

Je me fais doubler, mais j’avance quand même et je double aussi quelques personnes qui sont encore plus en difficulté. C’est rassurant. Cela me fait penser au drame du dossard 512 de Yohann Metay que nous sommes allés voir grâce à Florence au théâtre d’Orsay. Même si on est mal on se sent mieux en doublant quelqu’un encore plus en difficulté que nous ! C’est ce que l’on appelle la charité chrétienne…

 

J’arrive finalement au ravitaillement suivant à Bernex après 8 :01 de course. Je suis très content car même si les montées sont fastidieuses, je gère encore mon hydratation.

Je suis au kilomètre 37 à mon GPS et pour moi il reste encore 16 kilomètres de course. Nous avons fait les trois quart du dénivelé et nous reprenons 500 mètres de dénivelé et ensuite il nous en reste moins de 500 pour finir. Pour moi le plus dur est derrière nous même si ce sont tout de même les derniers kilomètres les plus difficiles.

Je vois le quatrième et dernier ravitaillement avant la fin de la course.

Deux bénévoles qui s’occupent de l’enregistrement des coureurs m’attendent juste avant d’arriver au stand. Je les salue et j’entends au passage :
– Votre course se termine là.
– Je ne réalise pas tout de suite la signification de ces paroles. J’ai l’air si mal que ça ?
– Merci mais je me sens bien et je vais continuer.
– Nous devons arrêter tous les coureurs qui arrivent.
– Mais je ne comprends pas, j’ai passé la barrière horaire de Thonon.
– Cela n’a rien à voir avec cette barrière. Nous avons des consignes de la préfecture. Après 12 heures vous ne pouvez plus continuer.
– J’ai toujours mon dossard, je vais continuer quand même il n’est que 12h05.
– Mais vous devez rendre votre dossard.
– Je dois le rendre maintenant ? Mais je n’ai pas encore fini.
– Vous pouvez continuer si vous voulez mais sans dossard et à vos risques et périls.
– C’est à cause de l’orage qui doit arriver ?
– Oui, les serre-files sont partis juste avant midi. Une fille a essayé de les rattraper il y a quelques minutes après avoir rendu son dossard. Vous pouvez faire pareil.
– Mais je n’ai pas le temps de me ravitailler alors et quel intérêt si je ne peux pas rentrer dans la course ? Comment je fais pour revenir à la Vacheresse ?
– Vous avez le téléphérique qui vous conduit en bas de Bernex.
– Et après il y a des bus ?
– Oui il doit y a en avoir un.

Je me disais que s’ils faisaient cela c’est qu’ils pensaient que l’orage pourrait éclater très rapidement et qu’il ne fallait pas trainer sur les cimes à ce moment-là. C’était difficile de se motiver pour repartir dans ces conditions et je ne savais pas si je serais capable de rejoindre les serre-files.

J’aurais pu finir la course mais je ne sais pas en combien de temps ni dans quel état. Ce sera l’objet d’un prochain test sans doute. L’orage a éclaté à 17 h. Il était très violent, avec des vents de plus de cent kilomètres à l’heure et des grêlons localement. Il n’aurait pas fallu se trouver en dessous dans la montagne. J’aurais sans doute eu le temps de finir, puisque le dernier est arrivé après 12h16 de course soit plus de 4 heures après mais on ne peut pas discuter les consignes de sécurité… Je regrette seulement que les barrières météo nous aient été imposées sans préavis car même si nous avions été au courant une demi-heure avant à quelques minutes, les barrières auraient pu être franchies.

 

Pascal était passé à 11h41 à cet endroit. Il avait bien fait de ne pas m’attendre à Thollon. J’appris par la suite qu’après dix kilomètres, ils avaient dressé une nouvelle barrière météo et Pascal la franchissait à deux minutes près. Je n’aurais pas pu y arriver et j’aurais été encore plus frustré de faire partie de ce dernier convoi.

Pascal a fait une très bonne course en 11 :17, ainsi que Eve qui est arrivée un peu avant, mais qui est souvent tombée, heureusement sans se blesser.

Contrairement à ce qui m’avait été annoncé, une navette nous a descendu en bas du téléphérique et une autre était attendue pour ramener tous les coureurs qui restaient.

J’en ai profité en attendant Eve et Pascal pour voir les autres arriver, en particulier Agnès, Christine et Christelle dans le même temps sur le parcours engagé de 35 kilomètres en 7 :38 minutes suivies quelques minutes plus tard par Pascal L. et Philippe R.

J’en profite également pour me faire masser et manger. Les personnes du 35 kilomètres sont maintenant toutes arrivées, Eve et Pascal ne tardent pas non plus.

Petite déception pour les résultats, la barrière horaire a été relevée de plus de trois heures et tous ceux qui ne l’ont pas franchie ont été considérés comme des abandons, ce qui n’est pas très élégant, il y a peut-être un sigle à inventer…

 

Le lendemain avec le retour du beau temps nous en avons profité pour visiter la région et acheter quelques produits locaux au marché avant de déjeuner au bord du lac Léman. Nous avons ensuite piqué une tête dans l’eau avant de prendre la route, avec Philippe et Pascal. Elle était bonne et le soleil chauffait juste comme il faut. Nous n’étions pas trop pressés de reprendre la route. « Y’avais pas le feu au lac »…

 

Merci encore à Agnès pour l’organisation de ce beau week-end.

Parcours et profil du dénivelé

Résultats

Parcours Confirmé (53.000 km)

  • Eve SOULARD AMICHOT 11:09:30
  • Pascal PETIT : 11:17:49

Parcours Engagé (35.000 km)

  • Christine BRAJON : 07:38:29
  • Christelle DETALLE : 07:38:29
  • Agnès ROCH-SAVEL : 07:38:29
  • Pascal LEPROUST : 07:53:24
  • Philippe RICHARD : 07:58:40

Parcours Découverte (18.000 km)

  • Florence DUFRASNES : 04:03:06 

Voir tous les résulats

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Résultats Trail de l’Orangerie de bonnelles

Dimanche 19 Mai 2019, le club était bien représenté au trail de l’Orangerie de Bonnelles. En effet, nous étions 20 inscrits, 14 sur le 18 km et 6 sur le 39 km et 19 à l’arrivée.

L’ambiance était très sympathique, le parcours très agréable et assez vallonné, notamment sur les 6 derniers kilomètres du parcours (sur le 18 km). Le temps correct, pas de pluie, pas froid et le parcours sec sur toute sa longueur. Bref, il ne manquait qu’un peu de soleil, mais c’était vraiment super !

L’organisation était parfaite et nous étions au total environs 800 participants.

Vous  trouverez ci-dessous les classements pour les deux courses. Bravo à tous, certains temps font rêver !

Bravo à Eve et Angèle arrivées 1ère, et Raphael et Christine arrivés 3ème,  tous dans leurs catégories respectives.

Un grand merci au bureau qui a sélectionné cette course offerte qui nous a permis de découvrir une fois de plus notre belle région de la vallée de chevreuse.

Participants au 39 km

Class.Nom de famille/PrénomTempsMoy.CatégorieClass./cat.SexeClass./sexe
39SOULARD-AMICHOT Eve03:57:289.60M21F3
54LHOPITAL Patrick04:06:399.24M212M50
61SPAAK Patric04:08:599.16M213M57
116KAHAN Raphael04:37:038.23M33M103
133RICHARD Philippe04:52:327.79M35M118
134BRAJON Christine04:52:347.79M23F16

Participants au 18 km

Class.Nom de famille/PrénomTempsMoy.CatégorieClass./cat.SexeClass./sexe
44BEN TAIEB Raouf01:34:1711.45M117M42
45CAVALLI Bertrand01:34:2811.43M118M43
63MARI Alexandre01:39:2010.87M126M59
89LEPROUST Pascal01:42:3710.52M132M82
118VIRLICHIE Jean-Louis01:46:0210.19M37M107
160KONIK Bruno01:50:439.75M232M139
190HYVON David01:52:599.56M162M162
264OHAYON Eric02:02:238.82M247M209
265EMERY Vincent02:02:258.82M184M210
288BONNET Amelie02:05:068.63SE27F61
313GESTIN Jean Francois02:08:318.40M252M242
394VITEL-LEPINAY Stephanie02:27:107.34SE42F121
399SOULARD Angele02:34:416.98ES1F124

Résultats – Semi-Marathon de Bullion – 10 février 2019

Le dimanche 10 février 2019, le CIVC offrait à ses adhérents des dossards pour le Semi-Marathon de BULLION (78) .

Un grand bravo à tous les participants du club. Tout nos membres étaient à l’arrivée. Plusieurs podiums, … et des temps à couper le souffle pour certains !

Mais ce n’est pas tout… On a parlé de nous >> ICI <<

Pour les amoureux des chiffres, vous trouverez ci-dessous, le classement avec 33 CIVC à l’arrivée :

NomPrénomN°Dossard
LEPINAYStephanie81SEF127F02:18:25
DUFRASNESFlorence64V2F118F02:16:36
LECUYERJacqueline56V3F114F02:13:45
BOUCHEREricn°361157V2M469M02:13:38
SOULARDAngele97ESF112F02:13:17
RONGIÉRASCélia84SEF101F02:10:30
SAUNIERCatherine67V2F100F02:10:00
BOUVETFrançoise65V2F98F02:09:33
OHAYONEricn°383148V2M438M02:04:53
RICCIValerie68V2F85F02:03:46
PASQUIERYannickn°356143V2M423M02:02:19
BONNETAmélie81SEF63F01:59:27
BAILLARDPatrickn°067141V1M396M01:58:36
BRAJONChristine67V2F55F01:57:17
HERVYBrunon°375129V2M384M01:57:14
DETALLESylvainn°369126V2M379M01:56:48
KONIKBrunon°378118V2M366M01:55:33
PETITPascaln°386117V2M359M01:55:18
PAUQUETMargaret57V3F39F01:52:45
AYMEChritiann°358103V2M323M01:52:18
SAVELAgnès69V2F29F01:51:16
APRUZZESESylvie58V3F30F01:51:16
PETAZZONIPhilippen°38525V3M306M01:51:13
DELCROSBarbara72V1F28F01:51:05
VIRLICHIEJeann°39522V3M293M01:50:44
LHOPITALPatrickn°38179V2M263M01:48:28
DETALLEChristelle67V2F17F01:47:18
HYVONDavidn°37698V1M236M01:46:12
SPAAKPatrickn°39434V2M155M01:40:17
SOULARD-AMICHOTEve65V2F3F01:39:58
CAVALLIBertrandn°36560V1M128M01:37:41
DOCHETThomasn°36223V2M116M01:36:54
FAUVELAndrén°37352V1M102M01:35:21

Merci à tous pour votre participation ! Félicitations pour ces belles courses.

Résultats et compte rendu – La R4C 2018

La R4C pour les initiés ou Route des 4 Châteaux, course qu’on ne présente plus dans notre petit coin des Yvelines a eu lieu le Dimanche 18 novembre 2018.

26 coureurs du CIVC se sont alignés, une fois encore, sur la ligne de départ. Cette 17ème édition apportait quelques nouveautés :
– un lieu de départ et d’arrivée nouveaux, à Saint Rémy plutôt qu’à Chevreuse, bénéficiant ainsi de la proximité du RER et du tout nouveau gymnase C3R ;
– Un parcours un peu différent, le faux-plat montant du chemin des regains se produisant en début de course plutôt qu’en fin.

Une météo parfaite, pour une course bien rôdée, chaleureuse et bien organisée, encadrée par des bénévoles souriants et …aux visages connus, pour beaucoup !! Et toujours, ce parcours que nous connaissons bien, mais qui nous enchante pourtant toujours et encore, les parcs des châteaux ouverts, l’accueil des châtelains, les costumes, la musique bienvenue et qui nous booste !!

Le CIVC a encore brillé en raflant trois podiums :
– Tristan décroche une magnifique première place dans sa catégorie, avec un parcours en 1h11, qui le place 48eme au scratch
– Les dames sont à l’honneur avec deux très beaux podiums :
Eve remporte la troisième place de sa catégorie, à 26 secondes de la seconde, et 19eme femme toutes catégories féminines confondues
Et Sylvie enlève haut la main la seconde place de sa catégorie.

Classement Scratch Homme :

ClassementTempsNomPrénomCategorieClasst Cat.Equipe
159:33:00MALHERBEFLORENTSEH1TEAM CHRONORUNNING
4801:11:54BOUVARDTRISTANM3H1CIV CHEVREUSE
15501:18:11PECRIAUXCHRISTOPHEM1H66CIV CHEVREUSE
40601:26:00SPAAKPATRICM2H102CIV CHEVREUSE
91801:36:39BAILLARDPATRICKM1H363CIV CHEVREUSE
109701:40:58DECOCKJÄRÄMIESEH255CIV CHEVREUSE
113101:41:45EMERYVINCENTM1H440CIV CHEVREUSE
118501:42:57CUDELOUJEROMEM1H465CIV CHEVREUSE
127101:45:06MARTINGUILLAUMEM1H505CIV CHEVREUSE
130501:45:56BOUCHERERICM2H380CIV CHEVREUSE
172902:14:13BRYGIERPASCALM2H532CIV CHEVREUSE
175102:24:30DE LIMASTÄPHANESEH367CANI N’FURIOUS

Classement Scratch Femme :

ClassementTempsNomPrénomCat.Classt Cat.Equipe
101:11:46THIBAULTJULIETTESEF1ENTENTE SPORTIVE RENAULT
1901:23:50SOULARD-AMICHOTEVEM2F3CIV CHEVREUSE
8501:33:15GRENIERCELINEM1F36CIV CHEVREUSE
11101:35:19DETALLECHRISTELLEM2F21CIV CHEVREUSE
11601:36:02APRUZZESESYLVIEM3F2CIV CHEVREUSE
13601:36:49RICCIVALERIEM2F26CIV CHEVREUSE
14801:37:22SAVELAGNéSM2F30CIV CHEVREUSE
48101:51:31CHAILLETDANYM1F189
50001:52:18DUFRASNESFLORENCEM2F120CIV CHEVREUSE
62001:55:40LASBLEIZJULIESEF186CIV CHEVREUSE
64301:56:36VITEL-LEPINAYSTEPHANIESEF195CIV CHEVREUSE
67801:59:19BESSONEGAELLEM1F271CIV CHEVREUSE
67901:59:19LE BONVERONIQUEM1F272CIV CHEVREUSE
69802:00:46PORCHERONMAUDM1F282CIV CHEVREUSE
71502:01:40ROYNATHALIEM2F175CIV CHEVREUSE
71602:01:40CORNETETVALERIEM2F176CIV CHEVREUSE
75902:04:45SOULARDANGELEESF8CIV CHEVREUSE
86802:26:42LOILLIERPASCALEM2F227 

Bravo à tous trois… et aux coureurs qui ont réalisé leur première R4C, leur première distance supérieure à 15 km, leur première R4C-nouveau parcours…..bref, à tous ! Certains ont souffert, tous sont arrivés, pour la traditionnelle grillade de boeuf et la bière de la vallée.

Bravo à tous et merci aussi aux nombreux CIVC bénévoles au service de ce beau rassemblement de la vallée de Chevreuse.

Résultats – La Course Royale 2018

Les CIVC se sont donnés rendez-vous pour une course… Royale ! 20 km entre Versailles et Fontenay-le-Fleury le 4 novembre dernier.

Résultats des 20 km

Classement Nom Prénom Temps  
1er DUHAIL Nicolas 01:07:57  
 
66 SPAAK Patric 01:37:06  
69 BOUISSET Eric 01:37:55 2ème M3M
88 AYME Christian 01:41:48  
89 DELCROS Barbara 01:41:49  
104 GRENIER Céline 01:45:57  
105 APRUZZESE Sylvie 01:45:58 1er M3F
116 RICCI Valérie 01:48:08  
117 PAUQUET Margaret 01:48:09 2ème M3F
154 BONNET Amélie 01:54:37  
183 DUFRASNES Florence 02:09:44  
Der 193 SECKERT Bjorn 02:26:55  

 

Résultats des 10 km

Classement Nom Prénom Temps
1er FABAT Cyril 00:33:40
176 EMERY Vincent 00:56:06
199 BATHELIER Monika 00:57:29
254 LE BON Véronique 01:02:11
Der 352 BOULANGER Maurice 01:44:19

 

Bravo à tous !