Dimanche pluvieux et venteux pour la 42eme édition de la Grande Classique, fin Septembre. Et “classique”, elle l’est, fidèle à un parcours sans surprise, inchangé depuis des années, et à son organisation fluide.
4 d’entre nous se retrouvent au petit jour pour prendre le RER à Versailles, un RER rempli de coureurs et déjà une belle ambiance, au petit matin, malgré la météo maussade. Nous assistons malgré tout à un beau lever de soleil rosé sur Paris.
Chacun vérifie son équipement, admire la couleur corail du tee-shirt de cette année, note avec plaisir que les dossards portent le prénom ( gage d’encouragements personnalisés ), avale un en-cas…..

Merci à Joëlle, blessée cette année, grâce à qui j’ai pu bénéficier en dernière minute d’un dossard, abordant donc cette course sans stress et….sans préparation.

A la Tour Eiffel, point de départ, nous cherchons du regard d’autres CIVC : nous savons qu’il y en a, parmi les nouveaux adhérents de cette année, inscrits aux couleurs de leur entreprise…mais, comment les trouver, oui, comment, hein, parmi 27000 coureurs ??
L’heure et demie dans le sas, c’est un peu notre faute : on a voulu arriver tôt, ayant des déjeuners de famille à midi, donc……

Je ne vais pas dire que cela a été notre meilleur moment: on pourrait invoquer la musique, l’ambiance, les rires en contemplant notre look sac poubelle, la convivialité avec tous ces coureurs proches de nous, les conversations souvenirs d’autres courses, d’autres pluies, l’envie d’en découdre…mais on retient tout de même pas mal la pluie battante pendant une bonne heure.

C’est là qu’on se demande si c’est vraiment une super idée pour un dimanche matin….

Mais, quand enfin les vagues de 300 coureurs chaque minute s’élancent, tout change, on retrouve ses marques, ce parcours bien connu, qui descend pas mal dans les 5 premiers kilomètres où la troupe est encore bien dense.

Amélie s’envole assez vite, nous ne la reverrons plus avant l’arrivée.
La côte des gardes commence un peu avant le km 6, Julie, Jacqueline et moi sommes encore au contact.
Un peu moins d’encouragements et d’applaudissements que d’habitude, bien que la pluie se soit calmée depuis le départ. Finalement nous ferons la course avec juste deux ou trois averses courtes et un peu de vent. Avec Julie, nous jouons aux locomotives alternées, se doublant à tour de rôle et restant à portée de vue.

Au point culminant, l’organisation a placé des caméras videos et le passage se fait dans la liesse, chansons, cris et V de la victoire…….c’est toujours émouvant ces moments de bascule, d’autant que là, sitôt après la côte, on engage dans une belle descente roulante en forêt. C’est le moment que choisit une douleur sournoise pour se réveiller dans ma cuisse gauche et je vois Julie me doubler en sachant que là c’est pour la dernière fois, elle sera pour de bon devant, et jusqu’au bout.

Après le beau parcours en forêts de Meudon et Chaville, on retrouve la ville, Viroflay, le public, ceux qui ont sorti une table de pique nique avec saucisson et fromages, les traditionnels panneaux “Vas-y Papa, tu es le plus fort”, les coureurs déguisés qui soignent leur tenue avant l’arrivée…..et la fameuse côte du cimetière, pas longue, pas trop pentue, et pourtant, juste casse-pattes….mais ça passe bien parce qu’on sait que juste après vient une petite descente pour entrer dans Versailles, la large avenue de Paris, les pavillons de l’octroi, le compte à rebours est enclenché !!

Encore un dernier effort dans le long faux plat de Versailles, un dernier sourire pour la série de photographes, avant le moment tant attendu, la ligne d’arrivée et la très belle médaille !!!

Nous nous étions donné rendez-vous “à Dublin”(de l’autre côté de la ligne d’arrivée, des points de repère au nom des capitales européennes ), heureuses de se retrouver et de raconter nos courses. L’occasion de se redire qu’on est là grâce  au soutien, a l’émulation et aux encouragements de nos amis coureurs du CIVC.

Amélie termine en grande forme en 1h34’25”.
Julie termine en 1h39’41” et améliore son temps de l’an dernier de ….7’. Un énorme bravo à Julie qui s’est beaucoup entraînée en 2019 et a enchainé de belles courses, ajoutant toujours un peu de distance et de dénivelé au passage. Ca paye au final !!
Jacqueline termine en 1h42’53” et Florence à la traîne, réalise sa pire performance sur le parcours en ajoutant encore 2’ au compteur de l’an dernier avec 1h47’.

Aux autres CIVC qui étaient sur le parcours dimanche 29 septembre, n’hésitez pas à partager avec nous vos sensations et résultats, pour enrichir ce comte-rendu !

Bien à vous,

Florence