Récit de course : R4C


Récit de course : tu viens tu cours !
Première année de marche nordique (MN) au CIVC, première course offerte avec celles des coureurs sur les 5, 12 et 24 km.
Ca ne pouvait pas se manquer pour moi qui débute en MN, après plus de 15 ans de course sur le bitume, les sentiers, les rochers, de jour comme de nuit. Inscrit sans hésitation pour ce qui sera ma première course de MN. Je me demandais à quoi ça allait ressembler, et aussi comment ça allait se passer cette transition pour un débutant comme moi, avec seulement quelques séances de marche avec bâtons.
Arrivé avec de l’avance, mais pas tant que ça finalement, à Villiers St Frédéric, avec un parking pas si facile à trouver et à 15 minutes de marche du gymnase du départ. Entre le parking et le gymnase, je discute avec un autre coureur, qui m’a l’air bien affuté, et passé comme moi de la course à la MN pour des petits problèmes de genou. Je suis le seul du CIVC, la course de MN est à 15 heures, bien avant celle des coureurs. Je le regrette, mais après la course j’ai compris, trop de single pour se permettre d’avoir trop de monde en même temps sur le même parcours. Et puis belle surprise il y a de l’ambiance dans ce petit village, la course des enfants est aussi l’après-midi.
Je récupère mon dossard, laisse un sac à la consigne, et ai juste le temps de me retrouver pour l’échauffement en musique, la fin, j’en ferai très peu. Je regarde la population autour, nouvelle pour moi. Un peu moins jeune que celle sur les courses à pied, mais pas non plus si ancienne que ça. Sur les 56 que nous sommes, 2 SE, 17 M1, 21 M2, 13 M3, et 3 M4. Et surtout, il y a manifestement des bons. Ils sont devant sur la ligne de départ, je me mets juste derrière eux.
Ca part dans une ambiance joyeuse, les bâtons claquent, et ça va vite, très vite. Je regarde ma montre, 7,7 km/h sur le premier kilomètre, en légère descente il est vrai. Celui qui sera le premier est déjà loin, avec une marche à la « bonhomme du vieux campeur ». On est dans les champs, le paysage est magnifique, le course s’étire, avec trois paquets. Première petite montée, je double des gens, et me dit que je suis bien dans mon rythme. A mi-course, on commence à entamer une partie bois, bien plaisante, mais qui commence par une montée très raide. Je double un groupe que j’avais en ligne de mire depuis un moment, mes entraînements escaliers payent… Quelques descentes raides où je me fais redoubler par ce groupe, en ayant l’impression que les gens étaient plus qu’à la limite de courir. Je m’y refuse, mais il va falloir travailler ça à l’entrainement. Je redouble ce groupe dans la montée suivante, il ne me repassera plus devant.
La deuxième moitié de course est plus solitaire, la course est très étalée, j’ai en ligne de mire, à une centaine de mètres, une femme que je n’arriverai pas à rattraper malgré tous mes efforts. Elle me dira à l’arrivée qu’elle m’avait bien entendu derrière mais qu’elle n’avait pas eu l’intention de me laisser faire. Je finis en 1h44 ces 12 km 300 D+, à une moyenne de 6,92 km/h, que je n’aurais jamais espérée. Ambiance chaleureuse, des groupes de coureurs heureux, des crêpes, de la bière…
La feuille des résultats circule. Le premier, un M2, est à 9 km/h, ça fait rêver; j’apprendrai pendant le podium qu’il revient des championnats de France. Et et à ma grande surprise je vois que je fais 3ème V3 en M3 masculin, sur 7 certes mais 3ème quand même. Belle surprise, pour ma première course de MN, pour moi qui n’avais jamais fait de podium pendant toutes mes années de course…
Seul regret, d’avoir été le seul CIVC en MN, et que la course ait été aussi en avance par rapport aux courses du soir, je n’aurais pas pu voir les copains. A noter aussi la participation de Louis pour nous représenter sur le 5 km. Bravo Louis !
Et la journée continue avec les coureurs : nous voilà réunions ce samedi soir dans le gymnase de Villiers St Frédéric pour cette course offerte par le club. Nous, pour les coureurs du 12 et 24km, attendons patiemment l’heure du départ. On se retrouve, s’équipe et nous prenons la pose pour la photo d’avant le départ. Les sacs sont à la consigne, les frontales à portée de main, et voilà nous sommes parés.
Nous discutons encore un peu des courses et objectifs à venir. Et là nous assistons au départ du 24km. Entre nous, on s’interroge sur les courses de nuit. Avec Bodhana et Maud, nous ne sommes pas les spécialistes de nuit. On rigole bien. On se motive pour un petit échauffement avant le départ. Et là, on se retrouve machinalement en première position sur la ligne de départ. Un peu trop devant, on se dit. Mais bon, on a la gloire pendant quelques secondes. Et oui, nous devant sur la ligne de départ !!
Bref, cela ne dure qu’une seconde ou 5 secondes au plus. Le départ est lancé, nous voilà parties, et prises dans la vague de départ, et les rapides. On court, court. Je vois mes enfants qui m’encouragent. Ça motive, pour une fois que maman n’est pas la dernière.
Vite on s’essoufle. Bodhana motivée reste devant. Je la vois et n’essaie de ne pas la quitter des yeux.
Première côte, Maud me rattrape, et me motive dans l’ascension. Et oui, j’ai un peu de mal, car le dimanche d’avant, j’avais fais le Paris Versailles. Et puis hop, c’est reparti. J’entends Maud pas loin de moi, je continue. Je cherche Bodhana des yeux, mais je ne la vois plus. Pendant toute la course, je me suis dis que j’arriverai à la revoir, mais non. Je la vois à l’arrivée, et je comprend que je l’ai doublé à un moment. Mais je ne sais pas quand. On fini toutes les trois dans un mouchoir de poche en 1H23 / 1H24 / 1H25 avec le sourire. On verra dans la soirée que Raphael a fait un podium (3° V3): bravo !
On attend à l’arrivée nos collègues du 24km. On voit Pascal puis Bruno puis Mathilde. Félicitations à eux aussi pour cette course. On se retrouve au gymnase au chaud autour du ravitaillement d’arrivée.
A refaire, sans hésitation, et j’espère avec plus du CIVC.

Récit de course : Escapade de la demi-lune
rL’escapade de la demie-lune, Dampierre, ce n’est pas la première édition. Pour moi, c’est la première participation mais cela fait déjà quelques années que cette sympathique course aux portes de chez nous, se tient fin septembre, en coordination avec les Virades de l’Espoir (Lutte contre la Mucoviscidose ). Mais cette année inaugure un nouveau parcours, entièrement dans le parc du chateau de Dampierre, récemment rouvert au public.
C’est sous un soleil radieux que nous avons retrouvé les 400 participants et l’organisation sur la demie-lune de Dampierre, pour un réveil musculaire précédant le montée sur le colline surplombant le chateau. Ce qui est d’emblée très sympa c’est qu’on reconnaît beaucoup de visages : les bénévoles sont, pour beaucoup, du CIVC ou des sympathisants réguliers et chez les coureurs aussi, on retrouve pas mal de membres du club, leurs enfants….etc…
Avant la course, il y a une animation pour enfants, avec de petits obstacles à franchir. Et puis, pendant la course, il y a une épreuve de 5 kms proposée en marche, nordique ou pas, ce qui a attiré de nombreux membres de famille des coureurs/reuses !!
Il en ressort donc une ambiance très famille, très chaleureuse.
Le départ des trois distances et de la marche est donné en même temps, du haut de la colline. On commence donc par….une belle descente, avant d’entrer dans le parc du château pour tout d’abord contourner une pièce d’eau. La brume du matin se lève sur les prairies et on est rapidement dans l’ambiance d’une belle course champêtre à effectif modéré. Sur les 5 premiers kms, ça avance bien, sous l’impulsion de ceux qui sont sur la courte distance. Le CIVC est à l’honneur sur cette épreuve avec Pascal P. qui finit 4ème, Louis 6eme et Second de sa catégorie et Aubane, fille de Pascal et Mathilde, qui est 7eme au scratch et 1ère femme toutes catégories. Bravo !!
Après une première boucle, on embraye sur une seconde, sans surprise donc, terrain toujours assez plat, offrant de belles vues sur le chateau et le domaine. Puis le 10 kms et le 15kms se séparent, le parcours le plus long proposant une boucle plus loin dans le domaine, dans une partie plus sauvage.
On nous avait beaucoup parlé d’animaux, nombreux dans le parc, que les organisateurs de la course avaient eu maintes fois l’occasion d’observer. Il parait que les premiers du 5 kms, tout devant, en ont fait fuir et ont eu le temps de les voir.
Pour moi, en fin de peloton, bien avertis du “débarquement” de coureurs, ils s’étaient déjà cachés dans des fourrés plus éloignés du parcours, donc, à part les canards, oies sauvages et autres oiseaux, point vue d’animaux. En revanche, sur une certaine descente, humoristiquement appelée “de l’Alpe d’Huez”, les sangliers avaient laissé des traces de leur passage !
Le beau temps nous accompagnant jusqu’au bout (juste un peu de vent bienvenu qui rafraichit), certains en profitent pour prendre leur temps sur ce parcours roulant (finalement, pratiquement pas de dénivelé même sur le 15k), et profiter au ma-xi-mum de ce très beau parcours……et on les applaudit bien fort parce qu’ils démontrent ténacité et persévérance.
Tandis que d’autres, attirés par le groupe de musique qui nous rythme pour l’arrivée, mettent les gaz pour faire briller les couleurs du club, ce qui donne lieu à encore quelques jolis podiums sur le 15kms :
– Eve, 1ère féminine, en 1h11
– Angèle, 3ème Espoir Féminin
– Amélie, qui rate de 1’ la 3ème marche du podium SEF
Un grand merci aux organisateurs et bénévoles de cette belle course, à leur audace pour imaginer ce parcours unique en un lieu encore peu connu / peu fréquenté et à la bonne humeur qui a illuminé cette belle journée !
L’escapade de la demi-lune 2019, c’est un moment partagé où on retrouve des connaissances, des copains, des copines, des collègues, des amies, des amis, la famille, ce sont quelques coureurs et marcheurs, des enfants, des ados, des adultes, des séniors, une, deux ou trois générations, côte à côte, c’est aussi une première : la visite d’un cinquième château de la vallée de Chevreuse. On a découvert son magnifique parc, ses allées et ses « côtes ». Et tout ça au profit d’une belle cause, les virades de l’espoir !
Alors un grand Merci et rendez-vous l’an prochain toujours encore plus nombreux et nombreuses.
Retrouvez toutes les photos ici : Galerie de la Route des 4 Châteaux
Récit de course : Marathon du Médoc
Récit de course : Paris-Versailles
Dimanche pluvieux et venteux pour la 42eme édition de la Grande Classique, fin Septembre. Et “classique”, elle l’est, fidèle à un parcours sans surprise, inchangé depuis des années, et à son organisation fluide.
4 d’entre nous se retrouvent au petit jour pour prendre le RER à Versailles, un RER rempli de coureurs et déjà une belle ambiance, au petit matin, malgré la météo maussade. Nous assistons malgré tout à un beau lever de soleil rosé sur Paris.
Chacun vérifie son équipement, admire la couleur corail du tee-shirt de cette année, note avec plaisir que les dossards portent le prénom ( gage d’encouragements personnalisés ), avale un en-cas…..
Merci à Joëlle, blessée cette année, grâce à qui j’ai pu bénéficier en dernière minute d’un dossard, abordant donc cette course sans stress et….sans préparation.
A la Tour Eiffel, point de départ, nous cherchons du regard d’autres CIVC : nous savons qu’il y en a, parmi les nouveaux adhérents de cette année, inscrits aux couleurs de leur entreprise…mais, comment les trouver, oui, comment, hein, parmi 27000 coureurs ??
L’heure et demie dans le sas, c’est un peu notre faute : on a voulu arriver tôt, ayant des déjeuners de famille à midi, donc……
Je ne vais pas dire que cela a été notre meilleur moment: on pourrait invoquer la musique, l’ambiance, les rires en contemplant notre look sac poubelle, la convivialité avec tous ces coureurs proches de nous, les conversations souvenirs d’autres courses, d’autres pluies, l’envie d’en découdre…mais on retient tout de même pas mal la pluie battante pendant une bonne heure.
C’est là qu’on se demande si c’est vraiment une super idée pour un dimanche matin….
Mais, quand enfin les vagues de 300 coureurs chaque minute s’élancent, tout change, on retrouve ses marques, ce parcours bien connu, qui descend pas mal dans les 5 premiers kilomètres où la troupe est encore bien dense.
Amélie s’envole assez vite, nous ne la reverrons plus avant l’arrivée.
La côte des gardes commence un peu avant le km 6, Julie, Jacqueline et moi sommes encore au contact.
Un peu moins d’encouragements et d’applaudissements que d’habitude, bien que la pluie se soit calmée depuis le départ. Finalement nous ferons la course avec juste deux ou trois averses courtes et un peu de vent. Avec Julie, nous jouons aux locomotives alternées, se doublant à tour de rôle et restant à portée de vue.
Au point culminant, l’organisation a placé des caméras videos et le passage se fait dans la liesse, chansons, cris et V de la victoire…….c’est toujours émouvant ces moments de bascule, d’autant que là, sitôt après la côte, on engage dans une belle descente roulante en forêt. C’est le moment que choisit une douleur sournoise pour se réveiller dans ma cuisse gauche et je vois Julie me doubler en sachant que là c’est pour la dernière fois, elle sera pour de bon devant, et jusqu’au bout.
Après le beau parcours en forêts de Meudon et Chaville, on retrouve la ville, Viroflay, le public, ceux qui ont sorti une table de pique nique avec saucisson et fromages, les traditionnels panneaux “Vas-y Papa, tu es le plus fort”, les coureurs déguisés qui soignent leur tenue avant l’arrivée…..et la fameuse côte du cimetière, pas longue, pas trop pentue, et pourtant, juste casse-pattes….mais ça passe bien parce qu’on sait que juste après vient une petite descente pour entrer dans Versailles, la large avenue de Paris, les pavillons de l’octroi, le compte à rebours est enclenché !!
Encore un dernier effort dans le long faux plat de Versailles, un dernier sourire pour la série de photographes, avant le moment tant attendu, la ligne d’arrivée et la très belle médaille !!!

Amélie termine en grande forme en 1h34’25”.
Julie termine en 1h39’41” et améliore son temps de l’an dernier de ….7’. Un énorme bravo à Julie qui s’est beaucoup entraînée en 2019 et a enchainé de belles courses, ajoutant toujours un peu de distance et de dénivelé au passage. Ca paye au final !!
Jacqueline termine en 1h42’53” et Florence à la traîne, réalise sa pire performance sur le parcours en ajoutant encore 2’ au compteur de l’an dernier avec 1h47’.
Aux autres CIVC qui étaient sur le parcours dimanche 29 septembre, n’hésitez pas à partager avec nous vos sensations et résultats, pour enrichir ce comte-rendu !
Bien à vous,
Florence