L’éco-Trail de Paris 2022 par Julie
Julie témoigne de sa participation à l’éco-trail de Paris 2022 dans les pages d’un magazine bien connu des coureurs du CIVC: le Nature trail n°53. Bravo julie pour la performance!
Julie témoigne de sa participation à l’éco-trail de Paris 2022 dans les pages d’un magazine bien connu des coureurs du CIVC: le Nature trail n°53. Bravo julie pour la performance!
Les anniversaires à chiffres ronds, ça donne souvent envie de faire quelque chose d’extraordinaire, d’inoubliable.
C’est ainsi qu’est venue l’idée d’un voyage humanitaire, avec une petite dose d’effort, dans un endroit dépaysant et unique : un cocktail bon pour le Coeur, le corps et les yeux. De quoi alimenter la pompe à souvenirs longtemps.
Certaines CIVC étaient déjà parties avec Bretagne Outdoor, une association malouine qui organise depuis 2007 des actions de solidarité éducative dans des régions reculées du Sénégal et du Népal. La proposition contient un challenge sportif journalier d’ambition modeste, ce qui ouvre à des participantes de tous niveaux et à une ambiance chaleureuse qui met le respect de la région traversée et de ses populations au premier plan devant l’esprit de compétition.
Le Népal, c’est évidemment une terre de montagnes, et l’endroit unique de la planète qui accueille 8 des 12 sommets de plus de 8000. En soi, c’est déjà un aimant puissant.
Il y a donc ces paysages que l’on imagine et ce people, mi bouddhiste, mi hindouiste, réputé pour le courage de ses porteurs Sherpas et de ses soldats Ghorkas., frappé en 2015 par un séisme dramatique qui a coûté au pays la moitié de son PIB et a occasionné 10000 morts.
C’est donc à 5 CIVC que nous sommes parties pour 11 jours avec la Sénégazelle au Népal, du 25 Octobre au 5 Novembre 2022.
La proposition consiste à recueillir chacune 30 kgs de fournitures scolaires, utiles aux enfants des regions isolées, nécessaires au maintien de leur scolarité.
Puis à courir chaque matin une poignée de kms dans les paysages du balcon des Annapurnas pour atteindre une école rurale, dans les classes de laquelle nous remettrons les fournitures aux enfants.
Les fournitures, nous les avons récoltées grâce aux dons, de nos entreprises, de nos familles et amis, mais aussi nous avons acheté des fournitures neuves grâce à l’argent collecté en vendant des pâtisseries…confectionnées par vous, les CIVC ! Un grand merci à vous donc, car vous avez grandement contribué à constituer notre paquetage !
Voici donc quelques éléments de récit. N’hésitez pas à venir nous voir pour en savoir davantage !
L’arrivée à Katmandou, de nuit, pendant la fête des lumières (Diwali), qui annonce aussi la nouvelle année dans le calendrier official népalais (Bikram Sambat) nous plonge d’emblée dans un autre monde : les lumières et guirlandes d’oeillets d’Inde sont partout, des petits autels et des mandalas réalisés en poudres colorées ornent chaque porte de maison, bâtiment, boutique et la ville est en fête. Nous assistons dès le lendemain de l’arrivée à la fête des frères et des soeurs, dans laquelle les fratries népalaises et par extension les fratries de coeur, se souhaitent la bonne année selon un rituel coloré et très festif.
Passons sur la ville elle-même que nous reverrons en fin de séjour; notre première tâche est de trier les fournitures et de préparer les dotations pour chacune des (environ) 60 classes que nous visiterons : il est important d’apporter des fournitures utiles, adaptées à l’âge et de doter tous les enfants d’une même classe de façon identique !
Les infrastructures : la route pour Bandipur, d’abord, puis pour Pokhara, plus tard, permet de comprendre l’état de délabrement avancé des infrastructures routières du pays, garnies de nids-de-poule y compris sur l’”autoroute” unique du pays, encombrées par des de nombreux deux-roues et des bus bondés (animaux, passagers, sacs de céréales…) et passablement entretenus, conduits au klaxon et au culot !!
La vitesse maximale dépasse rarement le 30 km/h, ce qui permet d’observer la vie citadine pendant le trajet, l’habitat typique…etc….
Puis, lorsqu’on quitte l’autoroute vers les montagnes, commence un autre paysage : celui des champs, de la ruralité, des collines sauvages et vertes…tandis que la route s’élève, en épingle à cheveux, sans parapet aucun côté vide.
La course à pied : Tous les jours une épreuve assez courte, en terrain varié : rizières (attention aux sangsues), rives de lacs, chemins à flanc de montagne, singles dans la forêt tropicale (attention aux singes). Et toujours, animaux en liberté en travers du chemin, traversée de villages où le travail ne s’interrompt que le temps d’un “namasté” souriant pour chaque concurrente. Les paysages sont merveilleux avec, au dernier plan, cette chaîne de montagnes extraordinaire.
Les écoles : A Bandipur, à Begnas Tal, à Pokhara puis à Bungamati, nous visitons 7 écoles, différentes les unes des autres : tantôt petites, isolées, limitées à la maternelle et au primaire, difficilement accessibles, au prix d’une longue marche en terrain accidenté, même pour les élèves. Tantôt, de plus gros établissements incluant des classes de collège. Partout, la joie de vivre, les sourires, les uniformes, les colliers de fleurs et la marque de tika rouge sur le front à notre arrivée. Les échanges sont étonnamment faciles avec les enfants et les enseignants car l’anglais est enseigné au même titre que le le nepali dès l’âge de 6 ans, partout. En plus de distribuer les fournitures scolaires, danser, jouer et discuter avec les enfants et enseignants, Sandrine et Lynn ont un projet scolaire réalisé avec l’école de Dampierre, qui créée une passerelle entres les enfants de deux pays
Beaucoup d’émotions donc dans ce voyage réalisé ensemble, des émotions captées dans le regard des népalais, dans la grâce de leurs gestes, des émotions face au paysage grandiose qui nous servait de décor, le plaisir de courir chaque jour dans un environnement admirable et vers une école où nous savions notre venue attendue et espérée, utile, en fait.
Florence, pour les Gazelles de Chevreuse
Visionnez le film de notre aventure et profiter de svues magnifiques sur les paysages Népalais : Sénégazelles Népal 2022
Bravo à toutes et à tous pour votre participation au challenge de Cernay, vous trouverez le mot de l’organisation ci-dessous:
Pour le CIV Chevreuse mention spéciale a toute l’équipe qui remporte le challenge grand prix clubs, première sur 5 équipes avec le cumul des performances suivantes
En individuel,
Le détail des résultats via les liens ci-dessous:
Encore bravo à toutes et à tous et merci aux nombreux bénévoles du CIVC.
Nous ne manquerons pas de célébrer vos performances dès que les conditions nous le permettront.
Une course SANS……une Course 100% !!!
Il y a quelques mois, prise dans l’effervescence du printemps, en manque de courses et de l’ambiance associée, mais boostee par le Trail des Glaciers de la Vanoise et portée par une dynamique de groupe, je me suis inscrite à la Veni Vici, départ Pont du Gard, arrivée Uzès. Une course qui a tenté d’avoir lieu en 2020, à deux reprises et dont voici in fine la première occurrence.
Et puis, et puis, et puis…l’été est arrivé, ma vie a changé et a laissé beaucoup, beaucoup moins de temps à l’entraînement, nous devions être 3 ou 4 à s’inscrire et je me suis retrouvée seule (du CIVC, parce que sinon, 4500 personnes tout de même….), le CIVC a proposé une autre course ce même jour… Bref,la motivation flanchait un peu…..mais bon, l’endroit est très beau, et un peu familier, la météo était prometteuse, donc Go, quoi qu’il arrive !!
Et finalement, la date s’est approchée sur la pointe des pieds et me voici partie pour la ligne de départ, mais en oubliant mon sac avec : ravito sec, montre, kleenex et frontale. Encore heureux que je n’ai pas oublié les chaussures !!! ( ne riez pas, je suis déjà partie sur un trail de montagne avec mes runnings de ville….c’est Nelly qui s’en est rendue compte au moment de me chausser…….).
Déjà Sans… entrainement, Sans…partenaire de course, Sans….tête connue pour encourager sur le parcours, ce sac manquant, ça finit par faire beaucoup de «sans» cette histoire……mais par contre «avec» 4 kgs de trop… le moral chute un peu…
Mais rapidement, le positif prend le dessus : avec le soleil, avec la musique, avec l’ambiance retrouvée des débuts de course, avec des gens sympas tout autour (venant de Gard, Herault, Vaucluse, Lozère, Aude…j’ai l’impression d’être la seule francilienne !!), avec un site magnifique pour le départ, avec la promesse de beaux paysages, avec la perspective d’une arrivée majestueuse sur la place du château et de retrouvailles avec mon plus fidèle supporter…
Et la procédure de départ ne démérite pas : quel plaisir de se retrouver nombreux sur la ligne, avec cette excitation de l’épreuve à venir et ce sentiment de partager une même aventure, l’ambianceur fait son job et on part par vagues de 200. Sur la distance sur laquelle je me suis inscrite (22 Km, 510 m. D+), nous sommes 1500 coureurs et des marcheurs aussi, dont certains s’avéreront redoutables.
Les tout premiers mètres nous amènent sur le Pont du Gard, puis tout autour de ce site remarquable où vous vous doutez bien que ce n’est pas exactement plat (sinon pourquoi construire trois hauteurs d’arches ?).
C’est chouette, le départ par vagues, je me suis bien débrouillée, je pars dans la 3eme vague, au milieu, et du coup je ne suis pas trop vite dans les derniers !!!! Ça me change de d’habitude (dit-elle, comme si elle faisait une course par mois…enfin, l’habitude d’avant Corona !! ).
Après avoir longé les arches de la canalisation, nous traversons le beau village de Vers-Pont-du-Gard, puis, passage dans la garrigue avant Argilliers où nous attend un ravito bienvenu (puisque j’ai oublié le mien !). Je fais le plein d’abricots secs et d’eau, et je repars pour les deux tiers restants du parcours.
Les vignes aux couleurs d’automne, les vues de la garrigue ondoyante depuis les crêtes survolées de montgolfières sont magnifiques…ça fait un peu oublier les piètres performances imputables au manque d’entrainement.
Vers la moitié du parcours, commencent les difficultés techniques ( enfin, à mon échelle….) : les côtes, les pierriers, les singles accidentés, les pierres plates glissantes (même s’il n’a pas plu ces derniers jours, eh bien, elles sont glissantes, na..) et les jambes commencent à être lourdes.
Je joue à l’accordéon avec un groupe de trois filles du Lot et Garonne ; elles sont aussi irrégulières que moi et marchent aussi parfois, on se trouve en opposition de phase, ça fait un peu de compagnie et me permet d’avoir de temps à autre un check temps-distance…..(elles ont une montre, elles ….)
Puis nous sommes gratifiés d’un magnifique coucher de soleil dont je profite à fond, avant de me dire que « voilà, la partie facile est terminée, maintenant il faut finir de nuit sans frontale ». Il me reste 5 kms environ, avec une descente escarpée et la belle montée sur Uzès en fin de parcours. A ma vitesse, c’est un bon 45’.
J’essaie d’accrocher les coureurs bien équipés mais beaucoup vont trop vite pour moi et me doublent, sur la fin même des marcheurs nordiques me doubleront, impressionnants !
Une fois je me retourne (pour voir où est mon prochain « éclaireur » ) et je vois la colline parcourue par ce ruban de petites lumières sautillantes….c’est si magique ce moment de communion dans l’effort. D’un côté, je me dis « chouette, il y en a encore beaucoup derrière moi» mais l’histoire dira que ce sont surtout des coureurs de la longue distance (65 km) qui sont partis de Nîmes ce matin, ah ah ( pas grave, de nuit et de loin, je ne le sais pas ).
Une fois dans la vallée d’Eure, à la source de l’Alzon et donc au point de départ de l’ancien aqueduc romain, j’ai mes repères : j’entends la musique de l’arrivée, je vois la tour Fenestrelle d’Uzes illuminée là-haut, je sais qu’il faut franchir la rivière quelque part, je décide d’utiliser ce qu’il reste de batterie de mon téléphone portable en fonction torche.
Le finish tient ses promesses, avec la traversée du Centre Ville historique qui rebooste et donne des ailes, l’arrivée devant le château dans une belle ambiance, l’émotion qui déborde, bobos partout mais tellement heureuse d’avoir juste fini et renoué avec l’épreuve en pleine nature. 3h13, mais pas la dernière. 100% bonheur, 100% vivante, 100% Vive Le Trail !
Florence
Diaporama disponible ici: https://www.lavenivici.com/galerie/
Pl. | Dos | Nom | Club | Sx | Cat | MARCHE | Temps | Moy | Par cat. |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
65. | 453 | ROUX GAUTHIER | C.I.V. CHEVREUSE | Homme | SEH | 1:57:53 | 12,22 | 18 | |
85. | 35 | BEN TAIEB RAOUF | C.I.V. CHEVREUSE | Homme | M1H | 2:01:37 | 11,84 | 22 | |
94. | 216 | GERARD THOMAS | C.I.V. CHEVREUSE | Homme | M1H | 2:03:38 | 11,65 | 24 | |
106. | 227 | GOMEZ SOSA MOISES | C.I.V. CHEVREUSE | Homme | M1H | 2:05:47 | 11,45 | 27 | |
141. | 86 | CAVALLI BERTRAND | C.I.V. CHEVREUSE | Homme | M1H | 2:11:00 | 10,99 | 34 | |
159. | 273 | JOUANNO LAURENCE | C.I.V. CHEVREUSE | Femme | M2F | 2:13:40 | 10,77 | 2 | |
182. | 7 | AMICHOT-SOULARD EVE | C.I.V. CHEVREUSE | Femme | M4F | 2:16:43 | 10,53 | 1 | |
209. | 282 | KLEIN LAURENT | C.I.V. CHEVREUSE | Homme | M1H | 2:20:58 | 10,22 | 43 | |
218. | 260 | HYVON DAVID | C.I.V. CHEVREUSE | Homme | M2H | 2:21:35 | 10,17 | 42 | |
230. | 232 | GRENIER CELINE | C.I.V. CHEVREUSE | Femme | M2F | 2:23:22 | 10,04 | 6 | |
231. | 130 | LETIZIA DARIO | C.I.V. CHEVREUSE | Homme | M3H | 2:23:23 | 10,04 | 29 | |
236. | 480 | SPAAK PATRIC | C.I.V. CHEVREUSE | Homme | M3H | 2:23:58 | 10 | 31 | |
307. | 335 | LHOPITAL PATRICK | C.I.V. CHEVREUSE | Homme | M3H | 2:30:17 | 9,58 | 43 | |
336. | 408 | PETAZZONI PHILIPPE | C.I.V. CHEVREUSE | Homme | M5H | 2:34:09 | 9,34 | 12 | |
368. | 17 | BAILLARD PATRICK | C.I.V. CHEVREUSE | Homme | M2H | 2:37:49 | 9,12 | 57 | |
371. | 455 | SACCHET THIERRY | C.I.V. CHEVREUSE | Homme | M3H | 2:37:56 | 9,12 | 50 | |
384. | 477 | SOULARD ANGELE | C.I.V. CHEVREUSE | Femme | SEF | 2:39:43 | 9,02 | 8 | |
391. | 27 | BATHELLIER MONIKA | C.I.V. CHEVREUSE | Femme | M1F | 2:40:45 | 8,96 | 11 | |
401. | 254 | HERVY BRUNO | C.I.V. CHEVREUSE | Homme | M3H | 2:42:27 | 8,86 | 56 | |
407. | 368 | MIRGUET OLIVIER | C.I.V. CHEVREUSE | Homme | M2H | 2:42:52 | 8,84 | 62 | |
413. | 432 | RAFIN DANIEL | C.I.V. CHEVREUSE | Homme | M6H | 2:43:47 | 8,79 | 5 | |
424. | 442 | RICHARD PHILIPPE | C.I.V. CHEVREUSE | Homme | M5H | 2:45:34 | 8,7 | 17 | |
438. | 259 | HUBER YVES | C.I.V. CHEVREUSE | Homme | M3H | 2:48:04 | 8,57 | 61 | |
447. | 190 | ETCHEPARE BEATRICE | C.I.V. CHEVREUSE | Femme | M3F | 2:51:24 | 8,4 | 13 | |
448. | 356 | MATERNE FRANCOIS | C.I.V. CHEVREUSE | Homme | M3H | 2:51:45 | 8,38 | 62 | |
457. | 299 | LASBLEIZ JULIE | C.I.V. CHEVREUSE | Femme | M0F | 2:54:50 | 8,24 | 13 | |
475. | 423 | PORCHERON MAUD | C.I.V. CHEVREUSE | Femme | M1F | 3:05:10 | 7,78 | 14 | |
482. | 175 | DUFRASNES FLORENCE | C.I.V. CHEVREUSE | Femme | M4F | 3:19:21 | 7,22 | 7 |
Pl. | Dos | Nom | Club | Sx | Cat | MARCHE | Temps | Moy | Par cat. |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
139. | 904 | MENGUY THOMAS | C.I.V. CHEVREUSE | Homme | M1H | 1:05:41 | 10,96 | 25 | |
167. | 897 | MARTIN GUILLAUME | C.I.V. CHEVREUSE | Homme | M2H | 1:07:28 | 10,67 | 21 | |
169. | 702 | COURTAI FRANCIS | C.I.V. CHEVREUSE | Homme | M4H | 1:07:48 | 10,62 | 13 | |
217. | 660 | CAPELLE VIRGINIE | C.I.V. CHEVREUSE | Femme | M1F | 1:10:49 | 10,17 | 3 | |
219. | 871 | LESEINE VASSIA | C.I.V. CHEVREUSE | Homme | M0H | 1:11:02 | 10,14 | 21 | |
225. | 876 | LIBERT DELPHINE | C.I.V. CHEVREUSE | Femme | M0F | 1:11:21 | 10,09 | 6 | |
244. | 624 | BONNET AMELIE | C.I.V. CHEVREUSE | Femme | M0F | 1:12:53 | 9,88 | 7 | |
254. | 725 | DES LIGNERIS Hugues | C.I.V. CHEVREUSE | Homme | M2H | 1:13:26 | 9,8 | 33 | |
266. | 940 | OHAYON ERIC | C.I.V. CHEVREUSE | Homme | M4H | 1:14:21 | 9,68 | 21 | |
267. | 802 | HELLO CLAIRE | C.I.V. CHEVREUSE | Femme | M4F | 1:14:21 | 9,68 | 2 | |
278. | 655 | CADOT FRANCOISE | C.I.V. CHEVREUSE | Femme | M5F | 1:15:02 | 9,6 | 3 | |
280. | 631 | BOUCHER ERIC | C.I.V. CHEVREUSE | Homme | M4H | 1:15:31 | 9,53 | 23 | |
290. | 858 | LECUYER JACQUELINE | C.I.V. CHEVREUSE | Femme | M5F | 1:16:19 | 9,43 | 4 | |
291. | 641 | BOUVET FRANCOISE | C.I.V. CHEVREUSE | Femme | M4F | 1:16:20 | 9,43 | 4 | |
297. | 1007 | SCHLAEINTZAUER LAURENT | C.I.V. CHEVREUSE | Homme | M4H | 1:16:57 | 9,36 | 24 | |
380. | 1003 | ROY BROWNBRULANT NATHALIE | C.I.V. CHEVREUSE | Femme | M3F | 1:23:27 | 8,63 | 21 | |
383. | 806 | HUBER GAELLE | C.I.V. CHEVREUSE | Femme | M1F | 1:24:18 | 8,54 | 20 | |
384. | 691 | CORNETET VALERIE | C.I.V. CHEVREUSE | Femme | M3F | 1:24:18 | 8,54 | 22 | |
400. | 568 | KAHAN RAPHAEL | C.I.V. CHEVREUSE | Homme | M5H | 12 KM MARCHE | 1:29:16 | 8,07 | 16 |
417. | 563 | FERRANDO PHILIPPE | C.I.V. CHEVREUSE | Homme | M5H | 12 KM MARCHE | 1:39:27 | 7,24 | 17 |
435. | 561 | DUFRASNE DOMINIQUE | C.I.V. CHEVREUSE | Homme | M4H | 12 KM MARCHE | 1:57:22 | 6,13 | 30 |
436. | 562 | ENSMINGER JOELLE | C.I.V. CHEVREUSE | Femme | M3F | 12 KM MARCHE | 1:57:22 | 6,13 | 32 |
Pour ceux qui ne connaissent pas, une course d’orientation en équipe, de nuit et en hiver, en autonomie complète, là est le concept du Raid 28….
En 2019, Viviane Perignon dite « Vivi » une petite camarade du CAP Cernay, à l’arrivée de la route des 4 châteaux a réussi à nous embarquer dans cette jolie aventure, avec Patrick Bonnot du CAP Cernay et organisateur de courses, Hélène Artus, Anne Ruas et moi toutes deux du CIV Chevreuse.
Le concept sur le Raid 28 est que sur la distance sur laquelle nous étions inscrites, l’équipe devait être composée de 5 personnes dont 1 fille…. Vous avez dû remarquer nous étions quatre filles et un garçon. Donc déjà ça craignait…. Le nom de l’équipe était tout de suite trouvé : « Charly et ses drôles de dames »
Une précision, l’équipe doit terminer complète, et passer par tous les « PC » course.
Donc on est attentif à l’autre.
Fortes de l’expérience de 2019, nous avons donc «rempilés » pour 2020…. Même distance : 70kms – si vous ne jardinez pas de trop – départ à 20h00 en janvier… même délire….
Il faut trouver des balises, vertes, bleues, des spéciales… Bref, un vrai jeu de piste. Pour cela, vous disposez de cartes, de légendes qui vous « indiquent » où se trouvent les balises diverses et variées… Attention à l’erreur, elle est si vite arrivée…
Bref, une fois le départ donné nous voilà à cinq penchés sur nos cartes à reporter ces fichues balises.
20h22 nous quittons le gymnase chaud pour nous embarquer dans le froid. Notre petite équipe discute, rigole et gambade d’un bon pas. Nous voilà donc à la recherche de balises….
Les vertes qui vous indiquent le chemin, mais attention en louper une vous donnera 20 minutes de pénalités…les bleues qui peuvent vous faire gagner 15, 20 minutes… Mais celles-ci ne se trouvent pas réellement sur le parcours…. Ce serait si simple, il faut quelque fois faire du « hors-piste » dans le « quéqué » comme dirait certain…. Et puis si vous mettez 20 minutes à trouver « une verte » qui devait vous donner 15 minutes de bonification… Donc il faut une stratégie de course…
Cette année nous avions tout de même décidé de trouver plus de balises « bleues « que l’année passée… De toute manière notre benjamine était intraitable…. Elle voulait du bleu !
Cependant nous avons bien jardiné… à peu près 4h30 pour arriver au « PC1 » de course, accueilli par la musique, et les bénévoles toujours aussi agréables. Une précision il y avait « 10 PC » sur la totalité du parcours…. Et une centaine de balises
Nous en avons fait des « suivre le ruisseau » ; « Promontoire à l’altitude 150 à l’est du rentrant le plus marqué » ; « méandre » ; « vestiges archéologiques, entre les deux enceintes » « mare bord nord » ; « jonction de chemin ». et j’en passe… un vrai régal !
Mais nous mettions notre stratégie de course en action, déploiement en éventail et tout le monde se colle à la recherche de la balise…. Hou hou gentille balise où es-tu ???
Des arrêts pour relire les définitions, se repérer sur la carte…. Mais là ce fut « Charly » qui si collait le plus… aidé de ses drôles de dames. Il y a eu des fous rires, des gamelles dans la boue, hein Hélène, des ronces dans les jambes, des branches dans la figure…. Hein Hélène…. Encore toi !
Et Anne, le cabri doublé d’une gazelle qui dans les descentes nous criait : la première qui tombe à un gage !
Dès qui veut le doigt ??? Ah oui, j’avais oublié nous avions un droit électronique…. Pour le pointage de la balise. Il y a eu un PC au petit matin, il me semble vers Coignières où une odeur de pain nous titillait les narines… Nous avons même pensé trouver un distributeur de café à la gare…. Pour vous dire dans quel état nous étions au petit matin….
Pour ma part, je m’étais « callé » entre deux copines, car ma lampe frontale avec ses trois piles déficientes n’éclairait plus terrible et il fallait que j’attende un peu avant d’insérer ma batterie de rechange. Visiblement les piles du “Boubou” n’avaient pas bien pris la charge. Je fus un peu grognon…. Autant dire que lorsque nous sommes arrivés au « PC5 » (le temps passe vite hein ??), le « Boubou » en a entendu… de ma part, mais aussi de mes charmantes petites camarades…. Mais tout fut sur le ton de la plaisanterie.
Et ce fameux « PC5 » où en haut du talus nous avons constaté qu’il fallait traverser un ruisseau, où là notre « Charly » se proposait de nous aider, pour que nous évitions de nous mouiller les pieds. J’ai beaucoup aimé la remarque de «Vivi » : tu vas faire un pont et on va te passer dessus ?
En deux temps, trois mouvements, la voilà les pieds dans l’eau et nous lui avons emboité le pas. J’avoue que cela fait du bien…. Non je plaisante. Au moins pendant un instant nos chaussures ont été propres…
Les « PC 6 et PC7 » sont arrivés rapidement, sur le PC6 nous fûmes accueillis par des bénévoles du « GAG », coureurs avec lesquels est organisé chaque année la sortie du mois de septembre.
Puis sur le PC7, nous avons vu aussi Philippe Richard, qui organise des sorties nocturnes le mardi. Sur le PC8, ce fut également un plaisir de voir Claire Hello, plaisir réciproque.
Le jour s’était levé et le soleil commençait un peu à nous réchauffer, mais la fatigue se faisait sentir tout de même. Nous avons encore été chercher quelques « bleues », loupées deux vertes – trop simples à trouver ? – descendu, remonté…
Puis enfin Gif, le début du bassin de retenue de Bures, encore une balise à trouver. Nous avons pris une petite allure en alternant marche et course à pied. La sortie du bassin de Bures où Christophe, le conjoint de Vivi nous attendait, ravi de notre nouvelle performance.
Anne qui voulait « sprinter »… Ah ces jeunes !
Puis l’arche d’arrivée ou « Boubou » (Eric) donnait de la voix avec les enfants de Vivi. Le tapis rouge… attention on ne rigole pas au Raid 28…. Tapis rouge… mieux que les escaliers à Cannes, l’entrée dans le gymnase, et enfin « terminé » cette belle épreuve difficile mais qui vous apprend tellement. Ce partage avec l’équipe des bons et mauvais moments, la sollicitude des uns envers les autres, le respect, bref une très belle aventure humaine en équipe !
Cette année nous n’étions pas la seule équipe CIV Chevreuse ++ ; en effet notre équipe était composée de 2 personnes du Cap Cernay que j’ai nommé : Vivi et Patrick, d’Hélène l’électron libre, d’Anne et de moi.
Nous avions aussi une équipe de trois sur le semi Raid 28 : Pascal Leproust du CIV Chevreuse, Luc Robert et Christophe Dewynter pour les « Canards Boiteux »
Et pour leur première participation sur le Bures 28 : Céline Grenier, Patrick Baillard et Laurent Schlaeintzaeur pour les « 6 pieds sur terre ».
Dans une autre équipe sur le Bures 28 : Véronique Dewynter et deux de ses camarades pour « Comme d’habitude »
Autant dire de nombreux CIV !
Toutes ces équipes ont été « finisheuses » comme on dit dans le jargon course à pied.
Bravo à tous.
Sylvie AS.
Les drôles de dames, le remake.