Ma CCC par Yves (Courmayeur Champex Chamonix – 101km / 6100D+ – 28 août 2015)

Petit flashback et préparation:

L’an passé, le fait d’avoir couru le « petit UTMB », l’OCC (Orsières-Champeix-Chamonix, 53km, 3300m D+) avec Christelle et Sylvain et d’avoir vu Mathilde courir le « moyen UTMB », la CCC (Courmayeur-Champeix-Chamonix, 101km, 6100m D+) m’avait fait dire : Pourquoi pas moi sur la CCC en 2015 ?

Après avoir acquis les points nécessaires à la qualification (Saintélyon en décembre) et été tiré au sort fin janvier (tout comme Philippe Petazzoni sur la CCC, Michel Bisson sur l’OCC et Pascal Leproust sur le véritable UTMB), il n’y avait plus qu’à se préparer à la courir.

Montée en puissance au printemps avec la Nivolet-Revard (51 km, 2700m D+), de la marche rapide dans les Ecrins (un week-end sur les traces du maratrail) et, comme l’an dernier, une préparation en altitude pour forger la résistance et fabriquer du globule rouge. Pour allier plaisir et entraînement, l’an dernier c’était le tour du Mustang (Népal) en famille, cette année le tour de la Cordillera Huayhuash (Pérou) avec Valérie courant août.

 

La course:

Arrivé 2 jours avant la course pour la remise des dossards, toujours aussi bien huilée et stricte : pour avoir le droit de retirer son dossard, il faut présenter cinq(sur une douzaine d’ équipements considérés comme incontournables et que l’on doit avoir avec soi pendant toute la course. Une participation toujours aussi internationale : beaucoup d’anglais et d’américains dans la queue, de plus en plus de brésiliens et de chinois.

Tout le monde parle de la météo des 4 jours à venir qui verront se courir l’OCC, la CCC, la TDS et l’UTMB : caniculaire puisque l’on attend jusqu’à 33-34°C à Chamonix. Plutôt content qu’il n’y ait pas de risque de pluie …. Mais la chaleur, ce n’est pas vraiment mon truc !

Je retrouve la veille de la course Philippe Petazzoni et son fils Maxime (on est dans la même course) ainsi que Mathilde (qui ne court pas cette année) et ses enfants.

Mon objectif ? Dans l’ordre : arriver, arriver dans les temps impartis (barrière horaire finale de 26h30) et, en rêvant vraiment très fort, faire mieux que Mathilde l’an dernier : 24h24’. Je prépare une feuille de route basée sur 24h30 avec un total d’environ 1h d’arrêts aux ravitaillements.

28 août : c’est le grand jour ! Lever à 6h30 pour prendre le bus de 7h15 qui nous emmène au départ, à Courmayeur en Italie, via le tunnel du Mont-Blanc. Ambiance joyeuse et plutôt festive dans le bus.

Nous gagnons la ligne de départ (tout le monde est en T-shirt à 1200m et à 8h du matin) où nous découvrons qu’il y aura 3 vagues pour -essayer d’- éviter les embouteillages dans la montée du premier col. Nous faisons tous trois partie de la 3ème , et dernière vague, qui part à 9h20.

Dès le départ, c’est le dénivelé le plus important de la course qui nous attend : un peu plus de 1500m de D+ pour monter à la Tête de la Tronche.

D’aucuns démarrent fort en trottinant assez longtemps dans la montée. Je préfère marcher dès qu’il y a plus de 4-5% de pente. Fort heureusement, il fait encore « frais » et la majeure partie de la montée se fait en forêt.

J’ai dû doubler Philippe et Maxime, partis beaucoup plus vite, à la faveur d’un gros embouteillage que j’ai passé semble-t-il plus rapidement que la plupart (seulement 5-10mn), puisque j’apprendrai par la suite que je passe au col (monté à 3,5 km/h) 3 minutes avant eux.

Par contre, comme ils descendent nettement plus vite que moi, on se retrouve au premier ravitaillement, le refuge Bertone. Il est 13h et il commence à faire chaud … mais ce n’est qu’un début !… En repartant, mes premières crampes, qui me font marcher comme un pingouin pendant 5-10mn (Philippe me rassure : ça va passer ..)

Après être passés au refuge Bonatti, je les retrouve à Arnuva, où il doit bien faire 45°C sous la tente de ravitaillement. On y sue à grandes eaux ; j’ingurgite au moins un litre de coca et d’eau gazeuse (et ce ne sera pas suffisant !) car le plus dur nous attend : il est 16h, il doit faire environ 30°C et il nous faut gravir/grimper les 900m qui nous permettront de passer d’Italie en Suisse par le Grand Col Ferret (2527m, 1000m de D+).

 

Maxime part devant pour « faire sa course », Philippe part 5-10mn avant moi et j’attaque !

Dès le départ d’Arnuva, on aperçoit le col, très très loin et haut et, entre les deux, une longue colonne de grimpeurs, en plein cagnard !

Après environ 45mn de montée plutôt raide, et avoir dépassé des coureurs vautrés sur le côté, d’autres en train de vomir, je suis contraint de faire une pause. Les jambes et le souffle vont plutôt bien, mais je ressens une fatigue/lassitude biologique générale. Gros passage à vide, probablement un début de déshydratation. Je m’arrête et retrouve Philippe qui lui aussi reprend des forces. Boisson, barre énergétique et on repart tout en sachant que l’on n’a fait qu’environ la moitié de la montée. On est en file indienne, personne ne parle, tout le monde souffre. C’est vraiment dur. Je m’arrêterai encore 4 ou 5 fois dans des lacets pour laisser passer à chaque fois une trentaine de participants, en me disant que pour le moment le plus important est d’atteindre le col … à l’arraché. J’aperçois Philippe quelques lacets au-dessus de moi. Et finalement ça passe mais le moral est tellement entamé que, pour la première fois dans une course, j’envisage sérieusement la possibilité de ne pas arriver au bout. Il est 17h30, on se défonce depuis 8h et on n’a fait que le tiers de la course ! (selon les stats post-course, pour cette montée au col, je suis dans les 10 % les plus lents de tous les coureurs). On se repose une dizaine de minutes au sommet où nous retrouvons Alexia, une jeune belge que nous avions rencontrée dans le bus de Courmayeur. Tout le monde est épuisé : un cornet de frites serait le bienvenu !

Nous repartons dans la longue descente qui nous mènera à la Fouly, notre premier gros ravitaillement, où m’attendent Valérie et mon fils Charles. Fort heureusement, nous sommes maintenant à l’abri du soleil et la descente que nous faisons ensemble se passe plutôt bien. Ce qui ne m’empêche pas de continuer de penser sérieusement à l’abandon et de rêver de reprendre la route en famille pour prendre un bon dîner à Chamonix et dormir dans un lit !

Il est 19h00 quand nous arrivons à la Fouly. Charles m’accueille 300m avant le ravitaillement et m’informe que nous avons 20mn d’avance sur la feuille de route que j’avais préparée. J’ai du mal à y croire et lui réponds que, toutes façons, j’envisage sérieusement d’arrêter là.

Pendant le ¼ h d’arrêt, je bois encore beaucoup (soupe, coca, eau gazeuse) et m’alimente un peu (fromage, même saucisson). Tout cela passe plutôt bien. Je décide finalement de me lancer jusqu’au prochain arrêt, à Champex-Lac, que je connais déjà puisque c’est le 1er ravitaillement de l’OCC, courue l’année passée. Je me dis que si j’abandonne à Champex, j’aurai quand même, il est vrai en 2 ans, couru de Courmayeur à Chamonix ! Et puis Valérie et Charles seront aussi là-bas. Il fait nettement plus frais, nous sommes quelque peu requinqués et Philippe, toujours nettement plus rapide dans les descentes, part devant.

A mi-trajet, on allume nos frontales, au début de la montée vers Champex-Lac … qui se passe plutôt bien. La magie de la nuit commence à opérer. Charles m’attend 500m avant le ravitaillement et m’informe que Philippe est passé 6-7mn auparavant. Je commence à me dire que je pourrais éventuellement envisager de continuer, pour voir !

C’est le dernier ravitaillement avant d’attaquer la nuit et une « balade » de près de 4h pour rejoindre Trient. Je prends mon temps (environ 3/4h) pour me changer, me reposer, manger (je n’arrive pas à avaler le plat chaud, des pâtes un peu sèches), boire, discuter … et décider de repartir avec comme objectif le prochain ravito : Trient. Après on verra !

Départ quelques minutes avant Philippe. Je discute avec un participant qui … fume une cigarette pour se donner du courage (pourquoi faire les choses à moitié, me dit-il !) ; je commence à trottiner sur un chemin carrossable en faux-plat descendant d’environ 6-7 km que je connais bien pour y être passé, de jour, l’an dernier. Je suis seul et n’aperçois personne devant ; courir dans ces conditions est un vrai plaisir, dans cette bulle d’espace-temps dans laquelle on se retrouve la nuit et que j’avais expérimentée à la Saintélyon. Je suis réellement dans l’instant présent et le savoure avec tous mes sens ! Et, dans ces conditions, la feuille de route n’importe plus, elle est envolée et le sera jusqu’à l’arrivée !

Après ce faux-plat descendant, c’est l’attaque de la montée vers Giète/Bovines qui « passe » vraiment bien : allure constante, aucun arrêt. Nous sommes une file d’une trentaine de participants qui se suivent, en se doublant rarement. Philippe qui m’a rejoint en est. J’encourage au passage Carla, une anglaise arrêtée dans un virage, en lui disant que l’on était très proche du sommet. Elle est repartie mais j’ai dû m’excuser quand nous y sommes effectivement arrivés presque 1/2h plus tard ! Ensuite c’est un beau passage en balcon de la vallée où l’on aperçoit les lueurs de Martigny. La lune est pleine mais ne nous éclaire pas vraiment. Il fait bon, nous sommes tous en T-shirt. Puis la redescente vers Trient que nous atteignons à 2h1/4. Beaucoup d’habitants sont là, avec leurs cloches et leurs encouragements. Vraiment sympa. Je suis plutôt en forme et suis conscient que le fait de repartir pour le dernier ravitaillement, Vallorcine, signifie que j’irai jusqu’au bout. De Vallorcine à Chamonix, cela m’apparaît presque une formalité (de près de 5h cependant !). On décide avec Philippe de terminer ensemble puisque jusqu’à présent nous nous étions beaucoup retrouvés sans en avoir convenu a priori. ¼ h pour ingurgiter double soupe (aux vermicelles), double café et le solide qui passe et c’est reparti pour la montée à Catogne.

C’est une montée en forêt, forte mais plutôt régulière qui « passe » elle aussi plutôt bien (selon les stats post-course, nous sommes dans les 50 % les plus rapides de tous les coureurs). Je me retrouve à conduire un groupe d’une vingtaine d’entre eux. Je passe même à Catogne avec 2 mn d’avance sur Philippe et attaque la descente avec une frontale qui commence à fatiguer (déjà 7h30 de fonctionnement). Je change de frontale (plus facile que de changer de piles) pour constater que celle de rechange que j’ai emportée, et pas vérifiée, est très inconfortable : peu puissante et gigoteuse ! Qui plus est la descente est assez « technique », des pierres glissantes, des racines, des passages où l’on ne peut que marcher, globalement fatigante car demandant beaucoup d’attention. Et mes quadris commencent à geindre ! Il est 5h du matin et ce n’est pas le moment de se blesser ! Je me résous donc à changer les piles de la bonne frontale. Philippe, qui m’a rejoint, me donne un coup de main pour ce faire. C’est le second passage le plus éprouvant de la course (selon les stats post-course, je suis dans les 10% les plus lents de tous les coureurs pour cette descente). J’ai hâte d’arriver à Vallorcine. Là, à 5h30, ravito comparable au précédent. Nous sommes assis en face d’une estonienne, visiblement VF3, accompagnée par probablement ses enfants, qui arrivera à Chamonix peu de temps après nous (l’une des 2 seules VF3 à l’arrivée).

Nous savons que la montée au col des Montets est « un morceau de gâteau » : 6km de faux-plat montant sur un chemin agréable. Le jour se lève, foin des frontales. On ne court pas mais marchons très vite et atteignons le col de jour. Dernière montée, et pas des moindres, mais c’est la dernière : le Tête aux Vents. On se la fait sans forcer dans la mesure où nous savons que « ça va passer » : on sera, sauf imprévu majeur, à Chamonix dans les temps (on a environ 1h30 d’avance sur la barrière horaire). Arrêt à mi montée pour avaler une barre énergétique et admirer le paysage : le lever du soleil sur le glacier d’Argentières : grandiose. Le dernier sommet, la Tête aux Vents, tarde à venir. On l’atteint à 8h15 … On l’attendait nettement plus tôt (malgré tout, selon les stats post-course, nous sommes pour cette montée dans les 56 % les plus rapides de tous les coureurs). Ensuite nous parcourons le sentier en balcon qui rejoint la Flégère, dernier ravito avant la descente à Chamonix. Sentier assez technique, avec rochers, marches, etc. On marche bien mais sans vraiment se presser, d’autant plus que le paysage sur le massif du Mont-Blanc qui resplendit au soleil du matin est splendide et que nous croisons à plusieurs reprises des chamois (de belles bêtes) qui traversent le sentier à tombeau ouvert dans une espèce de maquis parsemé de gros rochers. On se demande comment ils font ! Et puis… le dernier raidillon pour monter à la Flégère, graal des coureurs de 3 des courses de l’UTMB puisqu’il n’y a plus ensuite qu’à redescendre sur Chamonix. Il y a malgré tout encore des abandons : un participant plutôt jeune, est allongé, blême, sous sa couverture de survie. Le temps d’avaler un dernier café/coca et on repart. Il est un peu plus de 9h00.

Mes quadris se rappellent à mon bon souvenir et me disent qu’ils ont assez donné ; il faut vraiment que je me force pour courir, surtout dans les premières pentes, assez raides, le long d’une piste de ski. On entend déjà la sono de l’arrivée à Chamonix. Il y a un long passage en forêt où je pratique une marche rapide/trottinage et c’est l’arrivée au café de la Floria : il reste alors environ 20mn de forte descente sur un chemin carrossable. L’an dernier, avec Christelle et Sylvain, nous y avions couru comme des dératés. Là, mes quadris me disent « pas question ! ». Ceux de Philippe semblent moins rechigner. Arrivée dans les faubourgs de Chamonix ; Philippe me fait remarquer que beaucoup de jeunes et jolies jeunes filles nous font la fête. Je lui réponds que nous avons certainement le profil qu’elles recherchent. On peut rêver après 24h de course ! Il me dit que ce serait bien de courir. Je (ou plutôt mes quadris) lui réponds que nous courrons quand il y aura davantage de monde pour nous acclamer, ce qui est le cas à 500m de l’arrivée. Tout va très vite. Beaucoup, beaucoup de monde, Maxime et Charles courent les derniers 100m avec nous. On l’a fait ! Je suis très heureux et … cela se voit ?

Il est 10h28, nous sommes partis il y a 25h08 et avons parcouru les 101kms à exactement 4km/h, avec un maximum de 6,6kmh (descente du Grand Col Ferret) et un minimum de 2,8 km/h (montées à Catogne et à la Tête aux Vents). Nous sommes 1158ème sur 1470 « finishers » (plus de 30% d’abandons au total et seulement 1/3 de finishers dans ma catégorie). Maxime, quant à lui, a mis 2h30 de moins que nous et arrive 700ème. Nous fêtons ce succès avec plusieurs bières qui, malgré l’heure et la fatigue, sont vraiment les bienvenues.

En guise d’enseignement

  • Ce genre de course se prépare, physiquement et mentalement, longtemps à l’avance,
  • Quand cela ne va pas, il vaut mieux se fixer un objectif proche, atteignable et réaliste : par exemple le prochain contrôle ou le prochain ravitaillement,
  • Tout le matériel nécessaire doit être testé en conditions réelles de course, c.f. ma frontale de rechange inutilisable !
  • J’aurai finalement passé 1h50 aux différents ravitaillements, soit 1h de plus que je ne l’avais prévu dans ma feuille de route, et c’est vraiment nécessaire !

Et l’an prochain ? La TDS ?

Yves

La Guyancourse 2015

Florence nous raconte :
“La Guyancourse est toujours un rendez-vous convivial et agréable : a l’aube du printemps, généralement ensoleillée, pas loin de chez nous, pas trop fréquentée-pas prise de tête, d’une organisation agréable et simple, sur un parcours forestier plaisant autour d’un des étangs de la Minière.
Le cru 2015 n’a pas échappé à cette réputation. C’est un 10km roulant, sans difficulté particulière, avec un peu de dénivelé positive en seconde partie, propice aux records !!! Un rafraichissement de température doublé d’un vent de Nord-Est nous accueillent, mais point de nuages ou de pluie. Les arbres réduiront bien vite le vent et l’effort effacera les frissons du depart !!
Le CIVC est présent en force avec 22 coureurs, de tous niveaux, dont 10 se sont portés volontaires pour accompagner le jeune Sofiane sur sa joélette.
C’est une belle aventure collective que de parcourir les chemins avec ce jeune garçon de 10 ans handicapé, accompagné de son grand frère, et de s’encourager et se soutenir mutuellement pour pousser, tirer, soutenir la joélette flambant neuve des « tout petits ». Jacqueline, Claire, Anne-Sophie, Julie, Paul, Pascale, Etienne, Barbara, Annie, Mohammed, Remi et Florence se relaient dans la bonne humeur aux différents postes et permettent ainsi a Sofiane de passer la ligne d’arrivée en 1h02’28 sous les applaudissements de la foule en délire !!!!

Christine offre au CIVC un podium de 3e V1F ( Bravo Christine ! ).
Bravo a tous et toutes pour avoir donne le meilleur d’eux-mêmes!!!”

CltNomPrénomCategorieClass CatTempsMoyenneClub
1BRAIPascalV1M134'0217,6EASQY
29AIJANEKamalSEM1639'5215,1CIVC
69AYMEChristianV2M944'1313,6CIVC
82LOUISPatriceV2M1245'0813,3CIVC
118PONTIERMarcV1M2947'2012,7CIVC
126BRAJONChristineV1F348'0412,5CIVC
158AYMESabrineSEF850'56''11,8CIVC
232GUETARDMaudV1F2056'4710,6CIVC
235MAUDUITEvelyneV1F2157'0510,5CIVC
259DUNOYERVirginieSEF241H00'209,9CIVC
262LE BONVéroniqueV1F241H00'559,5CIVC
263GROISARDBéatriceV2F111H00'559,5CIVC
271LECUYERJacquelineJoelette1H02'28CIVC
274CORNETETJulieJoelette1H02'32CIVC
275COTTEVERTEAnne-SophieJoelette1H02'34CIVC
276POIGNANTEtienneJoelette1H02'36CIVC
277CALMEPascaleJoelette1H02'37CIVC
278DELCROSBarbaraJoelette1H02'37CIVC
279FEUVRIERAnnieJoelette1H02'37CIVC
280SMITHPaulJoelette1H02'38CIVC
283DUFRASNESFlorenceJoelette1H02'38CIVC
284HELLOClaireJoelette1H02'40CIVC
303ALLORAFlorenceV1F351H09'298,7CIVC
311LASKELionelV1M691h24'53

Récit Marathon de la Rochelle

(bien en retard, ma faute, mea culpa, tout ça), voici le récit du Marathon de la Rochelle, 30 novembre dernier, par Kamal AIJANE.

Je me suis inscrit au marathon de La Rochelle, mon premier marathon, avec trois objectifs.
Le 1er est bien se préparer, le 2ème est de finir et le dernier est de goûter une huître rien qu’une huître pour la première fois.
Résultats :
1) Une préparation : de 8 semaines, dure, riche avec beaucoup de plaisir et en intégrant « Paris Versailles – Semi de la voie Royale » et des bobos aussi.
2) Finir : Je prends le départ de cette course sous un soleil magnifique avec beaucoup d’humilité et de crainte de ne pas finir alors je me suis calé à 160 pulsations et attendre l’arrivée du fameux mur du Marathon. J’ai patienté avec crainte jusqu’au 36ième km mais en vain, je décide alors d’aller chercher mieux que 3h15 que les expérimentés du CIVC m’avaient prédit, résultat 3h13 mais avec des crampes… et une bourriche d’huîtres.
3) Comment « Une bourriche d’huîtres » rien que pour moi !!!

Malheureusement je n’avais pas prévu ni le matériel adéquat ni le citron ni même la bouteille… Alors je reviendrai mais équipé cette fois-ci.

Le seul qui déconne, ils tirent tous la tronche 🙂

Kamal Marathon La Rochelle

Le Trail de Bourbon (histoire d’un abandon)

C’est Raphaël Kahan qui raconte – grand bravo tout de même :

Le départ du Bourbon ou semi Raid à la Réunion se trouve plus précisément à Cilaos, le début d’un cirque au centre de l’île qui s’étend près du Pic des Neiges qui culmine à un peu plus de 3000 mètres. La plupart des gens qui s’étaient engagés dans ces courses disaient que c’était très difficile, que les terrains étaient très techniques et particuliers, mais on ne savait pas concrètement à quoi nous nous confrontions.
La course fait 93 kilomètres avec un dénivelé de 5800 mètres, mais surtout avec des routes qui fourmillent de pierres de racines et ou d’escaliers de taille inégales qui rendent les ascensions et les descentes très fastidieuses. Il faut vraiment avoir un entrainement très particulier pour pouvoir se déplacer rapidement sur ces terrains. Les 25 bosses à Fontainebleau sont, je crois, le meilleur terrain de jeu pour s’y familiariser un peu, mais c’est ce n’est qu’un petit aperçu de ce que l’on peut rencontrer sur cette très belle île aux paysages et aux climats si variés. Je ne peux pas dire que mon entraînement avait été suffisant pour ce genre d’épreuve, mais il ne l’est jamais non plus, quelle que soit notre engagement.
Le départ était à 4h du matin et nous avons dû partir en bus le soir avant minuit. Première nuit blanche. Nous essayons de nous reposer dans le bus plein de coureurs recueillis et qui pensent déjà à ce qui les attendent. A 2h40 nous sommes sur place au stade de Cilaos, petit déjeuner rapide, dépôts des sacs et contrôle de l’équipement par l’organisation et nous voilà prêts à prendre notre envol. Plus que cinq minutes. Nous sommes tous très tendus, mais nous attendons et préparons l’évènement depuis si longtemps que nous avons hâte de partir et d’en finir avec cette course mythique, malgré l’angoisse de l’inconnu qui nous attend.
Ca y est c’est parti. Mais nous ne courons pas tout de suite, il y a trop de monde. Quand enfin nous commençons à nous espacer, c’est encore difficile car ça commence à monter et beaucoup de personnes marchent encore. J’essaie de courir un peu, mes copains Bou et Philippe sont derrière et Dominique devant. Après deux kilomètres nous sommes sur du macadam, une route qui va vers le pic des neiges et qui descend. Nous courrons sur cette portion d’environ cinq ou six kilomètres, jusqu’au début du chemin qui nous emmène sur les pentes de la montagne. Il y a un bouchon avant de commencer l’ascension, puis on y va en marchant. Au fur et à mesure que les espaces se font, la marche devient de plus en plus soutenue et nous sentons la difficulté de cette côte qui n’en finit pas. Nous avons le plaisir de pouvoir admirer le lever du soleil tout en faisant l’ascension. Le paysage qui donne sur le cirque de Cilaos est magnifique, on se croirait à l’aube de la terre.
Nous arrivons en haut. J’avais rattrapé Dominique au premier ravitaillement, juste avant l’ascension, mais je le perds à nouveau dans la montée pour remettre une chaussette récalcitrante qui se retrousse dans ma chaussure, avant d’attraper des ampoules.
Arrivés en haut du piton, nous courrons, le chemin est difficile, mais nous essayons d’avancer. Nous arrivons enfin au gite du Piton des Neige pour le deuxième ravitaillement. J’en profite pour remplir ma gourde.
C’est reparti. On longe après le plateau de Kerveguen, sur des sentiers plein de rochers, que l’on doit escalader puis on repart en courant. On monte, on descend, après les rochers ce sont des caillebottis au- dessus de la boue. Je suis maintenant vraiment tout seul. Nous arrivons à Bélouve.. Au ravitaillement je retrouve les autres. Nous devons avoir fait au moins vingt kilomètres.
Nous repartons vers une nouvelle étape, cette fois ci, ce sont des chemins pleins de racine, nous faisons très attention où nous mettons les pieds mais nous ne pensons pas toujours à regarder en l’air et la tête cogne plusieurs fois sur les branches basses. Puis nous franchissons des échelles de montagnes, en descendant, et en montant, elles se succèdent les unes après les autres. Puis nous grimpons des escaliers, mais ils ne sont pas tous de la même taille. En montant je dois m’arrêter, j’ai une crampe. C’est étonnant, je ne devrais pas en avoir si tôt. Ça passe je repars doucement.
Nous commençons notre descente vers Hell Bourg. Je suis encore avec Dominique, nous arrivons au détour d’une route et nous découvrons pleins de fleurs jaunes et rouges, et un photographe nous prend au milieu du chemin. Nous arrivons peu de temps après au stade d’Hell Bourg. Avant que les autres ne partent je décide de me faire strapper la cheville, je commence à avoir un peu mal au pied droit suite à une entorse que je me suis faite un mois et demi avant de partir. En ressortant je rencontre mon pote Bou et nous continuons ensemble. J’attends qu’il ait fini de se restaurer. Je prends de la soupe et beaucoup de coca. Ça passe bien. Je prends aussi de l’orange et de la banane. Nous avons parcouru 25 kilomètres.
Nous décidons de marcher. Nous pourrions courir, mais il fait très chaud et nous préférons ménager nos forces qui ont été mises à rude épreuve depuis ce matin. Il est déjà plus de midi. Nous sommes sur une route goudronnée que nous suivons sur plusieurs kilomètres avant d’attaquer les prochaines côtes. Nous sommes partis il y a plus de huit heures et nous avons fait à peine une trentaine de kilomètres. Nous passons près de cascades, des coureurs font des poses en se trempant les pieds. Nous sortons de la route et nous attaquons des côtes très raides. Bou marche vite. Nous doublons pas mal de monde, mais je me fatigue.
Après environ deux heures d’Hell Bourg, nous empruntons un chemin qui nous mène vers la plaine des Merles. Très peu de temps après la pluie se met à tomber.
Je ne sais pas pourquoi on appelle cela une plaine, ça ne fait que monter, descendre un peu et remonter encore plus haut. Nous marchons, mais le parcours n’en finit pas. La pluie ne nous remonte pas le moral. Nous avons remis nos imperméables. L’étape me semble interminable. Le ravitaillement arrive finalement. Heureusement, je commençais à me sentir écœuré par ma gourde remplie d’une poudre de sels minéraux que je n’avais pas testé avant la course et qui n’a pas bon goût. Je la vide pour la remplir d’eau, mais elle est déjà pratiquement à sec. J’essaie de manger, mais je commence à ressentir de l’écœurement. Ce n’est pas bon signe. Je ne vois pas beaucoup de salé dans les ravitaillements. Il fait froid et nous allons nous changer après toute cette pluie, en mettant des vêtements secs. Il doit être seize heures déjà et nous sommes partis depuis plus de douze heures. Nous devons avoir fait à peine quarante kilomètres.
Nous repartons maintenant vers Mafate. Après une demi-heure, nous arrivons à un enregistrement mais sans ravitaillement. C’est un petit sentier qui mène dans le cirque. Nous suivons un chemin un peu boueux, mais toujours assez roulant, la pluie n’a pas été assez abondante, tant mieux. Après plusieurs kilomètres, nous sommes sur un grand sentier forestier avec des escaliers en terrasse, une spécialité de l’île qui nous fait prendre de l’altitude, puis nous redescendons et nous remontons à nouveaux vers le ravitaillement suivant qui est Aurère. La route devient de plus en plus difficile pour moi. L’étape me parait encore très longue. Bou est parti un peu devant avec un autre groupe de coureurs. J’ai de plus en plus de mal à avaler mes barres et l’eau commence à m’écœurer. Je me force quand même à boire, mais je sais que ce n’est pas assez. Le parcours devient à nouveau très pentu, toujours avec des terrasses en escaliers qui n’en finissent pas. Je vois finalement le sommet. L’ambiance en arrivant à Aurère est survoltée, je suis accueilli par un comité de bienvenue qui chante en m’acclamant. Je suis trop épuisé pour pouvoir donner le change, mais on ne m’en tient pas rigueur. Je suis accueilli à l’entrée d’une maison en bois par les chants des bénévoles qui nous encouragent et Bou vient à ma rencontre. Cela fait dix minutes à peine qu’il est arrivé. Nous avons fait 50 kilomètres.
J’essaie d’avaler ce que je peux, mais je n’arrive pas à ingurgiter autant que je le souhaiterais. Je pense que ça va aller quand même. Je bois du coca, plusieurs verres, je mange une orange, un bout de banane, mais tout le reste, soupe, chocolat, barres de céréales, fruits locaux, ce n’est plus possible.
C’’est reparti à nouveau, cette fois nous devons atteindre deux bras et récupérer nos sacs de ravitaillement. Nous avons aussi un repas chaud et des masseurs sur place. Nous serons alors à 56 kms de course. En descendant la côte je sens que je perds des forces, Bou va bien plus vite que moi, il est beaucoup plus alerte, j’essaie de le suivre, je ne veux pas être un boulet derrière lui, je me laisse trop aller dans les escaliers en terrasse qui sont très techniques et difficiles à négocier, et je ne mets pas suffisamment les rétro freins, mon pied s’accroche sur une aspérité et c’est la sanction immédiate, je chute en avant et je me râpe le genou et le bras. En tombant, j’ai deux crampes aux mollets qui se déclenchent subitement et c’est ce qui me fait le plus mal. Des coureurs nous croisent et demandent ce qu’il y a, Bou répond que j’ai des crampes. Il faut boire et manger du sel pour ne pas avoir de crampes répondent-ils d’un air dédaigneux. Cela m’avance bien, si je pouvais boire normalement c’est sûr que je n’aurais pas de crampes.
Bou ralenti la descente, je fais plus attention, mais je suis vraiment cuit. Nous arrivons finalement en bas, nous pensons que le ravitaillement va bientôt arriver, mais nous devons d’abord traverser la rivière sur des rochers éparpillés dans son lit. Au troisième rocher mon pied glisse à nouveau et tombe dans l’eau. Tant pis j’en serais quitte pour continuer comme ça, mais c’est une nouvelle alerte, je dois rester vigilant. Nous traversons la rivière une fois, deux fois puis une troisième fois et encore une quatrième fois. Finalement nous prenons un chemin qui nous éloigne de la rivière. Nous pensons que l’arrivée est proche, mais je vois les lumières devant très loin encore. Nous continuons d’avancer confiants, et après au moins deux kilomètres qui me semblent sans fin, nous arrivons au ravitaillement. On me demande si ça va, je dois avoir vraiment une sale tête, je réponds oui bien sûr, même si je ne suis pas convainquant.
A Deux Bras, je dois faire le maximum pour me remettre sur pied, et arrêter ce début d’hypoglycémie que je ressens depuis plusieurs kilomètres. Un repas chaud, poulet, riz, pates nous est proposé. Les pâtes m’écœurent trop, je prends du poulet et du riz. Je n’ingurgite pas assez de liquide ni de solide depuis au moins deux ou trois heures et je manque d’énergie, mais je n’ai pas envie d’abandonner. J’ai envie de voir la suite, de traverser toute la nuit, d’une arrivée au stade de la Redoute. Je dois profiter de cet arrêt pour reprendre des forces. Je me contrains à manger, je vois que Bou englouti ses pates, son riz et son poulet et se lève pour redemander une ration, alors encouragé, j’avale difficilement un peu de riz et une bouchée de poulet. Je suis trop écœuré et j’ai envie de vomir, mais je me retiens en pensant que si je ne garde pas ce que j’ai eu tant de mal à ingurgiter c’est la fin des haricots. Je bois du coca, vais récupérer mes affaires sèches et me fait masser. Tout cela me fait du bien mais la sensation d’écœurement persiste. Je dis à Bou que je vais essayer de dormir un peu et lui propose de me laisser. « Je n’ai pas envie de continuer seul » me répond-il, « je vais essayer de dormir un peu moi aussi ».
Nous nous allongeons, mais il y a trop de bruit. Au bout de vingt minutes à peine, on nous dit que le camp va fermer ; Nous devons nous préparer et reprendre notre route ; Je ne me sens pas bien du tout encore, mais je ne souhaite pas ralentir Bou plus longtemps, alors je me lève et nous repartons à l’assaut de l’étape suivante en espérant qu’elle ne soit pas trop dure. J’emporte une bouteille d’eau que j’ai fait remplir avant de quitter le ravitaillement. Il est vint deux heures quarante-cinq quand nous repartons.
Dans la nuit nous sommes avec les derniers concurrents, nous avons beaucoup tardés et la barrière horaire est proche; nous avons encore un peu de marge mais il faut avancer. Nous avons huit cent mètres de dénivelés sur cette étape. Ce n’est pas la plus facile. Nous rencontrons d’autres personnes qui semblent aussi cuites que moi. Je sens à nouveau que mes forces s’étiolent au fur et à mesure ; nous faisons des pauses; pendant ces pauses j’essaie de boire, mais c’est toujours très dur à passer. Je n’arrive pas à avaler quoi que ce soit maintenant.
Les pauses sont de plus en plus longues avant que je ne puisse me remettre en route. Nous doublons des personnes qui nous redoublent après, plusieurs fois de suite, car elles sont plus ou moins dans les mêmes conditions d’épuisement que moi. Puis nous ne parvenons plus à les redoubler. Cela fait maintenant une heure et demi que nous avons quitté Deux Bras et je ne vois pas la fin de cette étape qui une fois de plus n’en fini pas. Mais contrairement aux autres étapes, je sens que je puise très fortement dans les réserves. Je transpire énormément devant les efforts pour grimper cette montagne avant de m’arrêter pour récupérer. Je sais que ce n’est pas bon signe, alors que je bois si peu. Je veux encore continuer, mais je me rends compte que la fin est très proche. Je suis au bout de mes forces et quand un concurrent nous double en nous disant que le serre file est juste derrière nous, je propose à Bou de me laisser et de continuer tout seul. Cette fois ci il comprend que je ne pourrais pas aller beaucoup plus loin et surtout que je serais pris en charge. On les entend se rapprocher, les filles sont très gaies et elles chantent. C’est très joyeux même si je n’ai pas trop envie de rire à ce moment-là. Bou leur explique que je vais arrêter la course et il s’en va en me laissant entre leurs mains.
Mais ce n’est pas terminé, je dois continuer d’avancer, le guide ne peut pas me porter. Je lui demande si le sommet est encore loin, il me répond laconiquement : « un peu ». Je lui demande ce que ça veut dire « un peu ». Je perçois que ça veut dire oui. Nous avançons encore une heure dans ces conditions. De temps en temps il me sent flageoler et basculer dangereusement vers le précipice, mais je sens qu’il me colle, prêt à me rattraper à tout moment, je sens sa main qui frôle mon épaule dans ces moments un peu plus périlleux. Je n’ai pas peur car il fait nuit, je ne vois pas le vide et je suis trop fatigué pour m’en rendre compte. Je sens bien qu’il souhaiterait me voir aller un peu plus vite, mais je n’y arrive vraiment plus. Je n’ai qu’une envie, m’arrêter et ne plus bouger. Même quand je ne bouge pas je me sens très mal, mon écœurement persiste et j’essaie de vomir plusieurs fois mais rien ne sort. Je lui redemande si c’est encore loin maintenant, après plus d’une demi-heure de marche. Il me répond : « pas trop ».
Nous continuons pendant une bonne vingtaine de minutes et nous arrivons à des grands escaliers en terrasse. Il me dit, c’est bon, encore quatre ou cinq marches et c’est fini. Je me doute qu’il ment un peu pour me faire avaler la pilule, je suis vraiment cuit, mais pas dupe. Je compte, quatre cinq, huit, dix, douze, là il charrie un peu quand même, je m’arrête de compter aux vingt cinquième escaliers, mais après dix bonnes minutes de marche nous arrivons enfin sur la route à un contrôle de dossard. Je pense que le ravitaillement ne doit pas être loin mais le guide me dit que je ne suis pas en état de faire la descente qui est très technique et qu’il vaut mieux que je m’arrête maintenant. C’est vrai, quelle importance maintenant que je sais que je n’arriverais pas au bout. J’ai quand même dû faire plus de soixante kilomètres en vingt et une heure. Il me reste encore trente kilomètres. Dix heures de courses et il n’est qu’un peu plus d’une heure du matin.
Nous sommes quatre personnes à avoir jeté l’éponge en haut de la côte. On me propose d’atteindre au ravitaillement de la Possession qui se trouve à une dizaine de kilomètres de là, si je n’ai personne pour me ramener. Un des gars se fait récupérer par un ami et nous dépose en passant à Possession.
Au petit matin je me fais ramener à Saint Denis par un des bénévoles. Je récupère mes affaires, prend une douche et j’assiste à l’arrivée de mes copains. Je me sens un peu mal de ne pas avoir pu franchir la ligne comme eux, mais je sais que ce n’était pas possible. La pilule est dure à avaler mais elle sera certainement pleine d’enseignements pour la suite.

Résultats du Trail des Flambeaux le 15 novembre 2014

Quelques CICV se sont déplacés à Montfort l’Amaury, samedi 15 novembre 2014

Nous avions deux participants sur le 10 kms… en famille :
Sabrine AYME qui termine en 1h02’25” -133ième – 9 SF
Christian AYME qui, galant, termine en 1h02’25” – 134ième – 11 V2
Il y a eu 390 arrivants.

Sur le 18 kms, 5 CIV, quoiqu’un l’un d’entre nous portait un joli maillot mauve de “CAP Cernay” (il va se reconaître)
Eric BOUISSET, termine en 1h32’09” – 123ieme et podium ! Mais lequel ???…. et bien victime d’une envie pressante, Eric a fait une légère pause qui lui coûte la 1ere place en V3… et oui, malheureusement, le 1e V3, termine en 1h32’07″….donc le Bouiboui termine 2V3
Agnès ROCH-SAVEL, termine en 1h42’38” – 239ième et 7V1
Sylvie APRUZZESE-SERAZIN, termine en 1h43’32” – 255ième et 1V2
Patrick SAVEL, termine en 1h44’50” – 278ième et 28V2
Patrick LHOPITAL, termine en 1h49’30” – 321ième et 125V1 (victime d’un coup de pompe).
Il y a eu 451 arrivants.

Parcours boueux, mais sympa, un grand plaisir de courir de nuit. Très bonne organisation
Quelques gamelles dans la boue, mais rien de bien méchant.

Sylvie