Marathon Trail du Pays de Caux 2007

23 septembre 2007

Résultats

PositionNomPrénomClubTemps
1BOIVINGÉRARDCA CAUCHOIS03:11:40
2ELIOTTHIERRYHAC TRIATHLON03:18:27
3GARITOROBERTENDURANCE SHOP03:21:36
4LARDIERALAIN03:21:48
5BAZINSYLVAINRAMBOUILLET SPORT TEAM MONTRAIL03:22:12
20CHUBERRESTÉPHANEC I V CHEVREUSE03:48:35
27ROUSSELFRANCKC I V CHEVREUSE03:52:30
28VATINELCHRISTOPHEMONTRAIL03:52:38
37HAUGUELCHRISTELLE04:03:03
52BOUISSETERICC I V CHEVREUSE04:09:06
62MORANDJEAN PHILIPPEC I V CHEVREUSE04:13:19
90LEPROUSTPASCALC I V CHEVREUSE04:28:53
115ELIOTSANDRINEHAC TRIATHLON04:39:00
126GEUDEVILLEHÉLÉNEMONTIVILLERS JOGGING04:41:57
129PAONNATHALIE04:42:52
141ROMONMONIQUEASPAH04:49:39
147JONESALBANE04:52:43
159CARONMARIE PIERREC I V CHEVREUSE05:02:26
212DUTEURHEJEROMEAYCD06:00:00

Photos

Témoignage : Merrel Sky Race 2007 (Pascal)

Week-end 6-7 juillet 2007, à Serre Chevalier
3 CIVC à la Merrell Sky Race

Dès la fin de l’hiver, avec JP nous avons décidé de faire un Trail dans les Alpes et notre choix s’est arrêté sur la Merrell Sky Race à Serre Chevalier (57 km – 2550 m de dénivelé positif). Après ma mésaventure  au Ventoux (j’étais parti sur le grand parcours et j’ai fini sur le petit – ce n’était pas mon jour), j’avais doublement envie de partir revivre une nouvelle expérience et de relever ce défi.

Au cours de notre préparation (sorties longues, fart-lek, travail de côtes), Philippe s’est joint à nous pour cette course de montagne car il est un peu le local de cette région. Sans dévoiler de secret, les Petazzoni viennent depuis 30 ans dans un magnifique village : Villar d’Arène, au pied de la Meije et du Col du Lautaret. C’est justement le lieu de villégiature des Leproust après la course.

Le 06 juillet au soir, nous nous retrouvons à Villar d’Arène chez Denis dans son gîte collectif des « Mélèzes »  pour dîner et partager avec Mathilde, Noé et Aubane notre préparation, notre joie et motivation sur ce trail.

Le samedi, la veille de la course, tous les 7, nous faisons une petite promenade en montagne avec pique-nique au Lac de Goléon (de façon à  se préparer aux paysages et à l’altitude). Ensuite, nous descendons récupérer nos dossards et à repérer différents passages du trail. Une petite visite de Briançon sous le soleil. Le soir, dans le gîte des Leproust, nous chargeons nos sacs du lendemain avec check-up des affaires, points de rendez-vous possibles sur la course avec Mathilde et les enfants (nos accompagnateurs) avant une Pasta Party pour le sucre lent.

Dimanche, nous nous levons à 5h, petit-déjeuner 5h30 pour le départ de la course à 7h à Monêtier les Bains avec 530 inscrits. Notre mot d’ordre : « on part ensemble, on court ensemble et on arrive ensemble ».

La course est lancée pour les 20 premiers KM en montée (1100 m de dénivelé) jusqu’au sommet du Galibier et un rendez-vous à 9h45 avec nos accompagnateurs. Refuge du Galibier (1er ravitaillement) nous sommes en avance de ¼ h et la pluie, le froid s’invitent avant l’ascension du sommet (un mur de 300 m). Je donne un coup de fil à Mathilde pour qu’elle nous retrouve au col du Galibier. Au sommet (2675m), tous les 3 nous immortalisons notre passage avec une photo.

A 10h , on se retrouve au col du Galibier (2645m) avec Mathilde et les enfants qui sont ravis de voir les coureurs et de faire un gros bisou à Papa avant de repartir avec une descente humide et raide sur 6 km (900m  de dénivelé).

Le paysage est splendide avec le retour du soleil ; nous traversons des alpages, des torrents avec ou sans ponts. Philippe nous fait une frayeur en se tordant la cheville mais heureusement sans gravité pour la suite.(ouf…). En bas de la Charmette, nous remontons progressivement (4km sur 300 m de dénivelé) vers le refuge des Mottets où nous attendent nos accompagnateurs, sous le soleil. Dans l’ascension, personne ne parle ; il y a moment de calme après une trentaine de km et presque 5 heures de course. Avec toujours notre ¼ heure d’avance et sous les encouragements de nos accompagnateurs, nous atteignons ce 2eme ravitaillement avec une bonne pause casse-croûte au fromage. Nous prenons le temps de nous ressourcer et de refaire un gros bisou à Mathilde et aux enfants.

Le 1er concurrent arrive en 4h55 lorsque nous repartons des Mottets sous les encouragements d’Aubane et Noé dont les cris résonnent dans la montagne qui nous fait gravir vers le col des Rochilles et le col des Cerces (2574m) pendant 4km et 400 m de dénivelé. Nous nous disons que nous avons encore 4h de course pour arriver (peut-être 9h et un peu plus)

Nous commençons à doubler des coureurs partis plus rapidement dont certains sont victimes de crampes. Nous descendons vers le Lac des Cerces (magnifique avec les barres montagneuses autour de nous) avant 3 km de montée (200 m de dénivelé) vers le col de la Ponsonnière (2640m). En haut, le vent violent nous lance vers une descente longue (6km et 800m de dénivelé) et très technique avec pierres, torrent. Ces obstacles simples sur le papier commencent à être plus durs à franchir car nos jambes ont dépassé 40km.

En bas (46ème km) à l’Alpe du Lauzet (3eme et dernier ravitaillement), nous refaisons le plein de salé car le sucré ne passe plus. Après, avoir bien bu (de l’eau bien sûr), ils nous restent 11 km pour franchir la ligne d’arrivée.

Nous repartons pour la 4ème et dernière ascension de la journée vers la Roche Courbe (montée de 6km et 330 m de dénivelé). Durant la montée, la fatigue commence à se faire sentir dans les jambes et les bras mais le souffle et la motivation sont bien présents avec la joie de retrouver la petite famille en bas. (Les enfants pendant ce temps voient d’autres coureurs et les encouragent à pleine voix). Au sommet (2170m), nous profitons du paysage avec un champ de gentianes avant de pénétrer une forêt de mélèzes pour notre dernière descente vers Le Monêtier les Bains.

Durant ces 5 derniers km, nous accélérons les foulées avec nos jambes fatiguées mais sans crampes (pour nous 3 c’est une victoire) car nous sentons que nous nous approchons des 9 heures de course, voire même moins. Dans cette descente en lacets et longeant la rivière, nous entendons les cloches de vaches de l’aire d’arrivée et nous restons groupés pour notre arrivée à 3.

A 400 m de l’arrivée, nous retrouvons Mathilde et les enfants qui nous encouragent (pour ma part cela me touche du fond du cœur). Noé et Aubane nous rejoignent pour franchir main dans la main la ligné d’arrivée.

Merci à Mathilde, Noé et Aubane pour leur patience pendant toute la préparation et leurs encouragements lors de la course.

Merci à Philippe et à  Jean-philippe.
Pascal

Au fait, nous avons rempli notre objectif : franchir la ligne d’arrivée ensemble sans crampes et en 8h57.

Témoignage : Trans’aq 2007 (Sylvie)

La trans’aq

J’ai longuement hésité à vous raconter étape par étape, mais imaginez ….223kms, 6 étapes allant de 28kms à 54kms, les bivouacs, le sac sur le dos (au environ de 7kgs), l’autosuffisance alimentaire (bolinos, soupes, gels…) les courbatures, les ampoules, dormir sous la tente à même le tapis de sol, les mouches plates (je n’en ai pas vu….mais un gentil compagnon m’en avait donné le surnom….), les moustiques, le sable, les dunes, le sable, les sous bois, la plage, les chemins forestiers….(et vous reprenez du début… !)

J’aurai pu faire très long, mais je vais faire court, lorsque je me suis décidée à m’inscrire à cette fabuleuse course, je venais de terminer la Diagonale des Fous, et je voulais découvrir une course par étapes, les relations humaines sur ce genre d’épreuve…

J’ai donc vécu cette semaine avec des doutes, je me suis quelques fois demandée qu’ai je fait pour m’infliger autant de douleur ? Et puis les rencontres tout au long de cette course et après au bivouac, qui vous font oublier vos petites souffrances, des filles avec lesquelles j’ai partagé quelques étapes, des messieurs pleins de respect, mes petits camarades de « chambrée ». Patrick avec qui j’ai terminé la deuxième étape, mon homme qui m’a gentiment et douloureusement accompagné lors de l’étape de nuit (il avait peur que je me perde…) et avec qui j’ai découvert la Dune du Pila, d’un côté la mer et le soleil couchant, de l’autre la forêt et les lumières des habitations…sublime !

Malgré la difficulté, le côté humain de cette course.

Et puis rassurez vous l’organisme est une belle machine, elle repart tous les matins, je reconnais que les premiers kilomètres sont difficiles et puis après….

Les forêts de pins, le lac d’Hourtin (1ere étape), le lac de Lacanau (2ième étape), le Cap Ferret (3ième étape) et le bivouac sur la plage, la traversée du Bassin d’Arcachon, en zodiac, avant l’étape de nuit (4ième étape) et la montée de la fameuse Dune du Pila, l’avant dernière étape (5ième) ou tout le monde souffre, par manque de récupération (la nuit a été très très courte -2 ou 3 heures de sommeil pour certains) et puis cette avant dernière soirée avec le petit mot de Gérard l’organisateur : « il y a une devise à la Trans’aq : ceux qui arrivent à St Girons, termine la course… »

Plus qu’une étape….St Girons – Vieux Boucau,…raccourcie… (28kms au lieu de 32kms), après un début de course ombragé, un passage dans la réserve naturelle, on termine par la plage…mais les douze derniers kilomètres sont dans le sable avec le passage du gué, le courant d’Huchet.…de l’eau à hauteur des cuisses (ça rafraîchit !)…cette plage qui n’en finit pas, sable mou, sable dur et puis la ligne d’arrivée, enfin la dernière franchie, en haut d’une petite dune (encore une !), accompagnée de Corinne (4ième féminine) et de Ghislaine (5ième féminine), les larmes aux yeux, c’est fini….oui mais quelle aventure, soulagée et en même temps triste, c’est fini !

Et puis, ne pas oublier le « staff », toujours au petit soin, passant le soir au bivouac entre les tentes, questionnant, conseillant. Les encouragements, leur gentillesse tout au long de la course, leur présence fut d’un grand réconfort, lorsque nous apercevions le photographe, le ravitaillement en eau n’était pas loin….

Leur gentille attention, lors de la journée de récupération, où nous étions en auto suffisance alimentaire et bien, nous avons eu droit à un super plat….un taboulé accompagné d’une boisson ; et bien je peux vous dire que dans mes yeux brillaient quelques larmes !

Et puis la dernière soirée, où s’échange les adresses, où chacun commente « sa trans’aq » et où surtout chaque participant quelque soit sa place, savoure sa victoire personnelle.

Voila, j’ai vécu une belle aventure humaine, des rencontres, des amitiés qui se créent. Et surtout, Merci de tous vos encouragements, cela m’a fait un bien immense !

SA.

Et voici le programme d’une semaine au bord de la mer !

1ère étape : Le Pin sec – La gracieuse : 27,7 kms, départ 9h.
2ième étape : La gracieuse – Le lion : 44,2 kms, départ 8h.
3ième étape : Le lion – Cap Ferret : 54,2 kms, départ 7h.
Récupération
4ième étape (de nuit) : Arcachon – la salie : 33,7 kms, départ 20h45
5ième étape (dur dur la petite nuit…) : Mimizan – St Girons : 35,3 kms, départ 8h30.
6ième étape (Ouf !) : St Girons – Vieux Boucau : 28kms…. départ 9h30.