Trail des crêtes du Chablais

Témoignage – Trail des crêtes du Chablais – le 15 juin 2019 – 53 km – 3820D+ – Témoignage de Raphaël

Pourquoi je me suis inscrit à cette course ? Je dois remonter en arrière et en expliquer la genèse. La première proposition de participer à ce trail envoyé par Agnès dans son mail me tente bien. Les bords du Lac Léman et les possibles panoramas depuis les cimes des montagnes environnantes, la visite de la région du Chablais, pour ma part très peu connue, donnent du sens et des perspectives à ce déplacement, et je me sens suffisamment en confiance avec les personnes intéressées pour me lancer dans l’aventure.

Malheureusement, pour préparer une saison, il faut souvent s’y prendre longtemps en avance et je suis déjà engagé sur une autre course le 8 juin, soit juste une semaine avant, c’est beaucoup trop juste.

Son nom, La Swiss Canyon trail, je m’y suis inscrit avec des amis coureurs de ma section de course à pied affiliée à mon comité d’établissement. L’idée est de pouvoir retourner à la Réunion où j’ai déjà fait le trail du Bourbon cinq ans auparavant, comme le temps passe… Cette course, la Swiss Canyon, vous permet de vous qualifier directement à la diagonale des fous sans passer par le tirage au sort et sans avoir besoin de justifier vos points. C’est pourquoi elle est très prisée et les inscriptions ont lieu très tôt, au mois d’octobre. Elle est vendue pour 105 kms mais sur le GPS elle fait 113 kms avec 5500 mètres de D+.

Auparavant au mois de mars, je me suis inscrit sur une distance intermédiaire, le trail du bout du cirque dans les Cévennes. Après cinq heures d’efforts, j’ai du mal à boire et manger et les nausées commencent après six heures. L’eau a un goût de plastique écœurant. Après un peu plus de huit heures je n’ai plus assez d’énergie pour aller plus loin. Au 51 kms, je dois abandonner ce parcours de 100 kms et 4000 m de D+. Sans carburant, la seule option est de s’arrêter.

Dans ces conditions, ça n’a plus de sens de vouloir faire le même programme sans franchir les étapes précédentes, ni régler la gestion de mon hydratation cause de mes problèmes digestifs. Je décide d’annuler la Swiss Canyon et d’en choisir une moins longue. Adieu la Réunion ! Vive la Haute-Savoie.

Le trail du Chablais est organisé en co-voiturage et Agnès a encore de la place dans le gîte loué, je m’ajoute à la liste des participants. Nous sommes au mois de mars, il reste trois mois pour se préparer avec quelques courses intermédiaires et un bon entraînement.

Nous partons le vendredi 14 juin à 7 heures du matin, dans la voiture de Pascal P. en compagnie de Philippe R. Une première escale à Yvoire, très beau village médiéval au bord du Lac Léman où les filles Agnès, Christelle, Christine et Eve nous rejoignent pour partager un pique-nique au bout d’une petite jetée où nous voyons une chaîne de montagnes avec des névés toujours présents où nous passerons bientôt. Agnès a passé son enfance dans cette région et nous raconte le parcours et les endroits à visiter. Les monts à franchir le lendemain, Cornettes de Bise, Grammont et j’ai oublié les autres… Après la visite de Thonon les Bains et d’Evian nous récupérons les dossards vers 18 heures.

Les bénévoles nous annoncent d’emblée le changement de l’heure de départ de notre course, à 4 heures du matin au lieu de 8 heures prévu initialement. Pour le 35 kilomètres le départ passe de 8 heures à 6 heures du matin. Tout cela à cause du mauvais temps et d’une tempête annoncée le lendemain après-midi. Le 84 kilomètres est annulé et les inscrits doivent rejoindre ceux du 53 kilomètres.

Eve est la seule à faire cette distance. Pour l’heure cela ne change rien pour elle, et en plus elle ne prend plus le départ seule mais avec Pascal P. et moi-même.

Les autres Agnès, Christelle, Christine, Philippe R. et Pascal L. sont inscrits sur le 35 kilomètres, Florence sur le 18 kilomètre et son mari Dominique en marche Nordique. Nelly n’est pas encore décidée. Sans le 84 kilomètres son choix devient beaucoup plus restreint !

De retour au chalet nous préparons nos affaires tout de suite pour la course, avant d’aller manger et nous reposer un peu, nous devons nous lever à deux heures du matin.

 Le matériel obligatoire comprend une frontale avec les piles de rechange, pour un trail de jour cela semble étonnant, mais ce départ avancé le justifie désormais. Nous arrivons juste à temps sur la ligne de départ accompagnés de 375 personnes droites dans leurs chaussures de trail, les moins motivées, une centaine s’est désistée.

Les organisateurs nous exhortent à la prudence, nous rappellent les règles de sécurité et les passages plus difficiles où nous devons être plus vigilants. Le départ est donné à 4h04, il fait 12 degrés, nous partons en slalomant autour de grands braseros allumés pour l’occasion et on évite de s’en approcher avec nos coupe-vent. Ce serait un peu couillon de s’embraser comme des feux follets un jour de tempête.

Nous sommes au départ à une altitude de 833 mètres et le premier ravitaillement est à Bise après 13,5 kilomètres. Le parcours monte très vite et au 9ème kilomètre nous avons déjà fait plus de 1000 mètres de D+, avant de commencer à descendre un peu. Je cours avec Pascal, Eve est déjà partie devant. Nous avons le plaisir de voir le jour se lever doucement au fur et à mesure de notre ascension. Nous pouvons admirer les montagnes autour de nous. On se console en se disant que les premiers n’ont pas eu cette chance…

En descendant nous longeons une clôture de barbelés, des vaches sont dans le pré et nous accompagnent en courant à la même hauteur que nous pendant plusieurs minutes. C’est impressionnant. Elles semblent vraiment prendre du plaisir à nous suivre.

Nous atteignons le ravitaillement après deux heures quatorze de course. Avec mes deux litres de liquide, je suis encore autonome et je profite du ravitaillement bien fourni de l’organisation. Un verre d’eau gazeuse, un bout de fromage et de Tuc plus le jus de deux quartiers d’orange, et nous repartons tous les deux. Pascal qui était mal fichu toute la semaine a l’air de bien tenir.

Jusqu’à présent, la course se passe bien, je m’astreins à boire très régulièrement.

L’étape suivante, Les Chalets d’Oche – se trouve à 20 kilomètres du départ. Cette partie est très difficile. Nous mettons une heure quarante-cinq minutes pour franchir un peu plus de six kilomètres à travers des névés et des passages le long de corniches pierreuses à flanc de montagne. Nous sommes tributaires de ceux qui sont devant nous, c’est pratiquement impossible de doubler. Mais quels paysages ! Nous arrivons en haut de la « pointe des pavés » à un peu plus de 2 000 mètres et après 1 705 mètres de D+.

La neige est partout sur ce flanc de montagne et elle descend en pente raide sur une centaine de mètres avant de s’adoucir et de plonger dans les eaux glaciales du petit lac qui se trouve en contrebas. Les organisateurs nous rappellent de faire attention car certains de nos camarades ont dévalé la pente et ont failli se retrouver dans l’eau ! Nous n’allons pas assez vite pour cela, mais les chutes et les glissades sur les fesses sont fréquentes, nous avons vite fait de déraper sur la neige et de passer de l’autre côté. Nous faisons beaucoup d’efforts dans cette partie pour rester sur nos jambes et les chutes inévitables nous entament un peu plus, nous avons les mains gelées.

Après la neige, ce sont les cailloux et les rochers, devant moi un Hollandais glisse et tombe le dos en arrière sur une grosse pierre pointue. Il ne va pas se relever c’est sûr. Je me baisse pour l’aider, mais il ne grimace pas de douleur, sa poche d’eau a amorti l’impact et il se relève sans dommage. Pascal en a profité pour doubler, mais du coup je reste derrière. Impossible de dépasser les trois personnes devant moi. Il faut continuer à bien boire et après presque quatre heures de course, j’arrive au deuxième ravitaillement. Pascal est déjà là depuis quelques minutes et il a eu le temps de se recharger en eau. Nous enlevons les cailloux qui sont entrés dans nos chaussures. Je bois et prend quelques quartiers d’orange, mais la table est en pente et très petite, ce n’est pas pratique. Nous repartons très vite.

Comme à chaque ravitaillement nous demandons aux bénévoles de nous préciser à combien de kilomètres se trouve le ravitaillement suivant. Notre objectif, même s’il est d’arriver au bout de la course, se décline en étapes intermédiaires plus accessibles. C’est moins angoissant d’imaginer atteindre une prochaine étape à 7 kilomètres, que de se démoraliser devant la perspective des 35 kilomètres de courses à venir. La plupart du temps ils en profitent pour nous faire le topo des difficultés qui se présenteront à nous sur les prochains kilomètres. Nous repartons en montant. Les côtes sont moins longues mais elles me semblent soudain un peu plus dures. Je m’astreins toujours à boire et je me remémore les conseils de mon nutritionniste, essayer de boire au moins 500 ml de liquide toutes les heures au minimum, et plus si possible. Je n’en suis pas loin mais un peu en dessous. Je n’ai pas eu le temps de remplir mes poches d’eau. Il m’en reste un peu, suffisamment pour la prochaine étape. Elle est au kilomètre 27 et c’est la barrière horaire. Les paysages sont toujours aussi beaux, nous sommes sur les alpages avec des chèvres et des vaches qui se trouvent sur notre route. Nous n’avons pas vu de bouquetins comme Philippe sur le 35 kilomètres, mais nous avons peut-être mal regardé. Ils nous observent sans doute quelque part dans la montagne en se demandant ce que font ces drôles de bestioles sur deux pattes. Des chèvres restent plantées au milieu de la piste et nous devons forcer notre passage. L’une d’elles montre sa désapprobation en soulageant sa vessie à mon passage.

 

 Pascal est mieux que moi. Je ralentis c’est sûr. Sur le plat et en descente j’arrive à suivre le rythme, mais pas en montée. Pascal doit m’attendre à plusieurs reprises.

A la fin de l’avant dernière montée avant le ravitaillement nous avons une vue magnifique sur le lac Léman en contre bas. Ça vaut bien le mal de s’être hissé jusque-là.

Je propose à Pascal de partir mais il me dit qu’on peut y aller à mon rythme. L’ascension du dernier Pic Boré est très difficile pour moi.  

 

Après, la descente se fait en utilisant la technique du rappel, une grande corde nous permet de descendre sur plusieurs dizaines de mètres vers un passage moins pentu. Les bâtons sont plutôt une gêne dans les moments où l’usage des deux mains est plus confortable. Après trois kilomètres plus faciles, nous arrivons enfin à THOLLON en 5 :52 minutes de course. La barrière était prévue à 8 heures de course. Nous avons plus de deux heures d’avance. Pascal arrive une vingtaine de secondes avant moi, mais je dois prendre de l’eau. Je dois aussi récupérer un peu, je force pour le suivre et ce n’est pas bon. Il est mieux que moi, et déjà prêt à repartir. J’ai largement le temps par rapport à la barrière. Je décide de temporiser. Il repart seul. Il a pris la bonne décision…

 

Les opérations de remplissage sont assez longues, une bénévole m’aide et verse de l’eau dans mes poches auxquelles je rajoute mes poudres miracles et quelques gouttes d’huiles essentielles alimentaires à l’orange et à la menthe pour supprimer le goût de plastique. Je reste vingt minutes à ce ravitaillement. Nous sommes à un peu plus de la moitié et surtout à 2 400 m de D+, soit les deux tiers. J’ai bu environ deux litres et demi. Il me manque un bon demi-litre pour être dans les doses prévues.

Les premiers kilomètres se passent plutôt bien mais je continue à peiner dans les montées. Je me sens même bien et je ne ressens aucune nausée. Je mange une barre énergétique pour essayer de reprendre de l’énergie. Je pense que si je gère bien je vais réussir à passer ce cap.

Je me fais doubler, mais j’avance quand même et je double aussi quelques personnes qui sont encore plus en difficulté. C’est rassurant. Cela me fait penser au drame du dossard 512 de Yohann Metay que nous sommes allés voir grâce à Florence au théâtre d’Orsay. Même si on est mal on se sent mieux en doublant quelqu’un encore plus en difficulté que nous ! C’est ce que l’on appelle la charité chrétienne…

 

J’arrive finalement au ravitaillement suivant à Bernex après 8 :01 de course. Je suis très content car même si les montées sont fastidieuses, je gère encore mon hydratation.

Je suis au kilomètre 37 à mon GPS et pour moi il reste encore 16 kilomètres de course. Nous avons fait les trois quart du dénivelé et nous reprenons 500 mètres de dénivelé et ensuite il nous en reste moins de 500 pour finir. Pour moi le plus dur est derrière nous même si ce sont tout de même les derniers kilomètres les plus difficiles.

Je vois le quatrième et dernier ravitaillement avant la fin de la course.

Deux bénévoles qui s’occupent de l’enregistrement des coureurs m’attendent juste avant d’arriver au stand. Je les salue et j’entends au passage :
– Votre course se termine là.
– Je ne réalise pas tout de suite la signification de ces paroles. J’ai l’air si mal que ça ?
– Merci mais je me sens bien et je vais continuer.
– Nous devons arrêter tous les coureurs qui arrivent.
– Mais je ne comprends pas, j’ai passé la barrière horaire de Thonon.
– Cela n’a rien à voir avec cette barrière. Nous avons des consignes de la préfecture. Après 12 heures vous ne pouvez plus continuer.
– J’ai toujours mon dossard, je vais continuer quand même il n’est que 12h05.
– Mais vous devez rendre votre dossard.
– Je dois le rendre maintenant ? Mais je n’ai pas encore fini.
– Vous pouvez continuer si vous voulez mais sans dossard et à vos risques et périls.
– C’est à cause de l’orage qui doit arriver ?
– Oui, les serre-files sont partis juste avant midi. Une fille a essayé de les rattraper il y a quelques minutes après avoir rendu son dossard. Vous pouvez faire pareil.
– Mais je n’ai pas le temps de me ravitailler alors et quel intérêt si je ne peux pas rentrer dans la course ? Comment je fais pour revenir à la Vacheresse ?
– Vous avez le téléphérique qui vous conduit en bas de Bernex.
– Et après il y a des bus ?
– Oui il doit y a en avoir un.

Je me disais que s’ils faisaient cela c’est qu’ils pensaient que l’orage pourrait éclater très rapidement et qu’il ne fallait pas trainer sur les cimes à ce moment-là. C’était difficile de se motiver pour repartir dans ces conditions et je ne savais pas si je serais capable de rejoindre les serre-files.

J’aurais pu finir la course mais je ne sais pas en combien de temps ni dans quel état. Ce sera l’objet d’un prochain test sans doute. L’orage a éclaté à 17 h. Il était très violent, avec des vents de plus de cent kilomètres à l’heure et des grêlons localement. Il n’aurait pas fallu se trouver en dessous dans la montagne. J’aurais sans doute eu le temps de finir, puisque le dernier est arrivé après 12h16 de course soit plus de 4 heures après mais on ne peut pas discuter les consignes de sécurité… Je regrette seulement que les barrières météo nous aient été imposées sans préavis car même si nous avions été au courant une demi-heure avant à quelques minutes, les barrières auraient pu être franchies.

 

Pascal était passé à 11h41 à cet endroit. Il avait bien fait de ne pas m’attendre à Thollon. J’appris par la suite qu’après dix kilomètres, ils avaient dressé une nouvelle barrière météo et Pascal la franchissait à deux minutes près. Je n’aurais pas pu y arriver et j’aurais été encore plus frustré de faire partie de ce dernier convoi.

Pascal a fait une très bonne course en 11 :17, ainsi que Eve qui est arrivée un peu avant, mais qui est souvent tombée, heureusement sans se blesser.

Contrairement à ce qui m’avait été annoncé, une navette nous a descendu en bas du téléphérique et une autre était attendue pour ramener tous les coureurs qui restaient.

J’en ai profité en attendant Eve et Pascal pour voir les autres arriver, en particulier Agnès, Christine et Christelle dans le même temps sur le parcours engagé de 35 kilomètres en 7 :38 minutes suivies quelques minutes plus tard par Pascal L. et Philippe R.

J’en profite également pour me faire masser et manger. Les personnes du 35 kilomètres sont maintenant toutes arrivées, Eve et Pascal ne tardent pas non plus.

Petite déception pour les résultats, la barrière horaire a été relevée de plus de trois heures et tous ceux qui ne l’ont pas franchie ont été considérés comme des abandons, ce qui n’est pas très élégant, il y a peut-être un sigle à inventer…

 

Le lendemain avec le retour du beau temps nous en avons profité pour visiter la région et acheter quelques produits locaux au marché avant de déjeuner au bord du lac Léman. Nous avons ensuite piqué une tête dans l’eau avant de prendre la route, avec Philippe et Pascal. Elle était bonne et le soleil chauffait juste comme il faut. Nous n’étions pas trop pressés de reprendre la route. « Y’avais pas le feu au lac »…

 

Merci encore à Agnès pour l’organisation de ce beau week-end.

Parcours et profil du dénivelé

Résultats

Parcours Confirmé (53.000 km)

  • Eve SOULARD AMICHOT 11:09:30
  • Pascal PETIT : 11:17:49

Parcours Engagé (35.000 km)

  • Christine BRAJON : 07:38:29
  • Christelle DETALLE : 07:38:29
  • Agnès ROCH-SAVEL : 07:38:29
  • Pascal LEPROUST : 07:53:24
  • Philippe RICHARD : 07:58:40

Parcours Découverte (18.000 km)

  • Florence DUFRASNES : 04:03:06 

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Résultats Trail de l’Orangerie de bonnelles

Dimanche 19 Mai 2019, le club était bien représenté au trail de l’Orangerie de Bonnelles. En effet, nous étions 20 inscrits, 14 sur le 18 km et 6 sur le 39 km et 19 à l’arrivée.

L’ambiance était très sympathique, le parcours très agréable et assez vallonné, notamment sur les 6 derniers kilomètres du parcours (sur le 18 km). Le temps correct, pas de pluie, pas froid et le parcours sec sur toute sa longueur. Bref, il ne manquait qu’un peu de soleil, mais c’était vraiment super !

L’organisation était parfaite et nous étions au total environs 800 participants.

Vous  trouverez ci-dessous les classements pour les deux courses. Bravo à tous, certains temps font rêver !

Bravo à Eve et Angèle arrivées 1ère, et Raphael et Christine arrivés 3ème,  tous dans leurs catégories respectives.

Un grand merci au bureau qui a sélectionné cette course offerte qui nous a permis de découvrir une fois de plus notre belle région de la vallée de chevreuse.

Participants au 39 km

Class.Nom de famille/PrénomTempsMoy.CatégorieClass./cat.SexeClass./sexe
39SOULARD-AMICHOT Eve03:57:289.60M21F3
54LHOPITAL Patrick04:06:399.24M212M50
61SPAAK Patric04:08:599.16M213M57
116KAHAN Raphael04:37:038.23M33M103
133RICHARD Philippe04:52:327.79M35M118
134BRAJON Christine04:52:347.79M23F16

Participants au 18 km

Class.Nom de famille/PrénomTempsMoy.CatégorieClass./cat.SexeClass./sexe
44BEN TAIEB Raouf01:34:1711.45M117M42
45CAVALLI Bertrand01:34:2811.43M118M43
63MARI Alexandre01:39:2010.87M126M59
89LEPROUST Pascal01:42:3710.52M132M82
118VIRLICHIE Jean-Louis01:46:0210.19M37M107
160KONIK Bruno01:50:439.75M232M139
190HYVON David01:52:599.56M162M162
264OHAYON Eric02:02:238.82M247M209
265EMERY Vincent02:02:258.82M184M210
288BONNET Amelie02:05:068.63SE27F61
313GESTIN Jean Francois02:08:318.40M252M242
394VITEL-LEPINAY Stephanie02:27:107.34SE42F121
399SOULARD Angele02:34:416.98ES1F124

Renforcement Musculaire Home-made

Les vacances scolaires et mon  absence me contraignent à annuler la séance de gym de ce vendredi 8 Mars.

Toutefois, afin de satisfaire votre motivation sans relâche  je vous ai concocté une petite séance à faire à la maison ! so…. no excuse !

Et le tout en musique !

A noter que mes illustrations me représente, mais toute cette séance est adaptée aussi bien aux hommes qu’aux femmes!

C’est PARTYYY !

Echauffement (10 minutes)

Don’t stop me now , QUEEN

One day, BAKERMAT

Uptown Girl, BILLIE  JOEL

 4 Options d’échauffement:

  • Corde à sauter (dessin)
  • Step (dessin)
  •  Vélo d’appartement:
  • Petit footing
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Exercices

– Eye of the Tiger, SURVIVOR

– We don’t need another Hero, TINA TURNER

– Tamacun, RODRIGO Y GABRIELA

– No man no cry, JIMMY SAX

-……

CUISSES (10/15 minutes)

  • Variations de Squat
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Ici, on joue sur l’écart entre les pieds et le rythme de la montée et de la descente.

3 écarts différents, 3 séries.

Les écarts :

1 er écart, pieds joints

2ème écart, pied largeur du bassin

3 ème écart , plus large que les épaules, les pieds en canard, les genoux bien ouverts.

Les séries

1 série = 3* 8 grandes /10’/8 petits

8 montée-descentes complètes et lentes ; à la 8 descente bloquer en bas, rester immobile 10 secondes puis effectuer 10 tout petits mouvements en bas avant de remontée complètement et reprendre avec les 8 grandes montées-descentes.

Entre chaque série, challenge yourself avec la chaise !

Au gymnase je commence souvent par 1 minute de chaise, pour finir entre 2 minutes 30 voir 3 minutes. Chez vous essayer de faire aussi longtemps que vous le pouvez, en musique, en ajoutant ou non du poids sur vos cuisses (un dictionnaire, un enfant, un compagnon, une plume …) en décollant un talon puis l’autre, puis les deux, enfin en dé »collant une jambe, puis l’autre, puis les deux ??!! 😀

Vous pouvez vous offrir une 4ème série de squat en mélangeant tout , librement, au grés de vos envies. Série à composer comme une musique !

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LES ABDOS

Différents exercices alternés par des vos défis planches !

  • Dans un premier temps, réalisez la planche « basse ».
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Au sol, les pieds ne sont pas trop serrés, pas trop écartés, les avants bras sont au sol, les mains sont posées bien à plat écart des épaules, la tête fière comme celle d’un  Sphinx (vous ne regardez pas votre ventre quoi !).

On décolle le bassin et le corps forme une ligne depuis les épaules jusqu’aux talons, en passant le bassin. On veille toutefois à ce que le bassin ne soit pas trop bas, ni trop haut .

Le nombril est rentré, on serre également les fessiers, la position des mains, à plat et bien écartées, créé également un gainage au niveau des épaules. ICI TOUT LE CORPS EST E N EVEIL !

Votre chrono est d’au moins 30 secondes, puis vous augmentez. Vous avez le droit de poser 3 secondes de suite, PAS PLUS, vos genoux. Vous les relevez si tôt l es 3 secondes passées. Quand vous aurez eu besoin de  poser 3 fois vos genoux, arrêtez vous, vous serez arrivé à votre chrono « de travail » (notez le et renseignez le moi, ça me permettra d’établir une moyenne sur laquelle me baser).

  • Après votre première série de planche vient le premier exercice, le pédalo.

Veillez  à bien rentrer votre nombril, j’insiste sur chaque exercice mais c’est important pour travailler vos muscles profonds et pour ne pas vous fabriquez une couche superficielle d’abdos au dessus du bide à bière, ou du petit gras de l’hiver.

On prête également attention à lombaires, bien collées au sol, quand les jambes sont à l’équerre mais aussi quand vous descendez vos jambes ; dès lors qu’ils se décollent cela signifie que la jambe est trop basse. On écoute sont corps, on s’adapte, le but n’est pas d’aller le plus bas possible, le but est de renforcer vos abdos sans vous créer de douleurs au dos. Donc on y va mollo, on se respecte J

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 Première série de pédalo,

On s’allonge au sol, les jambes à l’équerre, on descend la jambe droite en rentrant son ventre, en expirant, tranquillement. On la remonte, on inspire, et on descend la jambe gauche.

Le rythme est  d’abord très lent, vous accélérez progressivement, il faut toujours garder le mouvement sous contrôle et surveiller la position de ses lombaires.

Le nombre de répétitions ne tient qu’à vous ..

La deuxième  série de pédalo,

La position de départ est la même, cette fois-ci les deux jambes descendent et remontent ensemble.

Le rythme est cool raoul, vous pouvez protéger votre dos en plaçant vos mains sous vos fesses.

Réalisez au moins 10 montées-descentes.

  • Pédalo terminé, on vient à la planche « haute » 

Les mains au sol écart des épaules, le regard vers le mur, en tout cas pas vers votre petit bidon qui ne pendouille pas n’est ce pas !

Les pieds écart du bassin, on forme une jolie ligne des épaules, au bassin, jusqu’aux talons. Bien gainé, le ventre est rentré, les fesses serrées.

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Le principe du chrono est le même que celui de la planche « basse ».

  • Après la planche haute vient le Crunch (1+2)
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Lombaires plaqués au sol, nombril contre la colonne vertébrale, yes you can !

L’exercice commence par de petit mouvement de haut en bas. Les mains peuvent venir soulager la nuque, à conditions qu’elles n’exercent aucune pression sur les cervicales et que les coudes soient bien ouverts, il ne faut pas être tout recroquevillé pour se centrer vraiment sur les muscles profonds.

Réalisez le crunch 10 mouvements , 10 secondes bloquées en haut, monter encore un peu plus haut, bloquer 3 secondes , et redescendre.

Respirez.

Reprenez. 3 ou 4 fois c’est bien .

  • Ensuite réalisez le Twist Crunch (1+3)

Lombaires plaqués au sol, la main droite vient derrière la nuque, le coude est bien en ouverture.

On remonte en se tournant de façon à ce que la main gauche vienne chercher le genou droit.

La main droite n’exerce aucune pression sur la nuque, elle n’est là que pour soulager le poids de la tête .

10 montées à droite, 10 secondes bloquée en haut. Revenir à plat.

Recommencez 3 fois puis changer de côté.

  • C’est l’heure de la Planche Evolutive !

On se tient 15 secondes en planche basse, on pousse sur ses mains et on vient en position de planche haute en enchainant sans pause 15 secondes.

Si vous avez envie de titiller un peu vos muscles et votre mental d’acier, repasser en position planche basse sans pause, 15 secondes, pour remonter encore en planche haute.

Le chrono c’est au moins 15’’basse/15’’haute.

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LES FESSIERS

  • Le pont

Position de départ, dos au sol, jambe pliées, pieds au sol, les bras restent tranquillement le long du corps.

Pour commencer, on décolle le bassin du sol pour former une ligne qui se dessine depuis les épaules jusqu’aux genoux en alignant aussi le bassin.

La première série est quasi statique.

Le bassin décollé, on force au maximum la contraction des fessiers. On reste 10 secondes en pinçant VRAIMENT les fesses. Puis on essaye de monter plus haut le bassin, de serrer plus fort les fessiers et de tenir 10 secondes encore.  Un peu plus haut encore …. Et on relâche.

Surtout, on n’oublie pas sa respiration. On pince les fessiers, on rentre le nombril mais on souffle doucement par la bouche, on inspire tranquillement par le nez. C’est statique, c’est profond, on se concentre sur son corps.

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La deuxième série de pont est dynamique,

On revient à la position de départ au sol puis on décolle le bassin pour former la ligne « épaules-bassin-talons et serrer son petit cucul.

On monte et on descend 10 fois, on bloque 10 secondes le plus hauuuut possible et reprend 10 répétitions de montées et de descentes. On fait ça 3 fois.

La troisième série de pont est dynamique aussi, avec une difficulté de plus.

Quand on a le bassin décollé, les fessiers pincés, le nombril rentré, on décolle le pied droit. Le genou droit est à la même hauteur que le genou gauche, la jambe droite est tendue, les deux cuisses sont parallèle (c’est important de respecter ces consignes pour que le bassin reste dans le bon axe de travail).

On répète 10 montées-descentes sur la jambe droite, on bloque 10 secondes en haut et on change SANS PAUSE la jambe. Pied droit au sol, jambe gauche tendue, les cuisses parallèles, les deux genoux à la même hauteur.

Même nombre de répétition pour équilibrer tout ça.

  • Le chien

A quatre pattes, les dos bien droit, le nombril rentré, les mains écart des épaules.

On fait les 4 mouvements sur une seule jambe.

On s’étire à la fin du 4ème mouvement de la première jambe en s’asseyant sur ses talons et en étirant les bras les plus loin possible, la tête posée sur les cuisses…. Puis on passe à la seconde jambe.

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1er mouvement,

La jambe de travail est pliée et monte latéralement.

Attention, le bassin doit rester face au tapis, si on se déhanche trop cela signifie qu’on monte trop haut ! on ne va pas trop vite non plus pour ne pas créer de cambrure dans le dos.

On monte lentement, pas trop haut, on contracte les fessiers, toujours, et bien sûr le nombril est rentré.

Répétez 10 fois la montée, bloquez, et faites de tout petits mouvements en haut . répétez 3 fois .

2ème mouvement,

La jambe est pliée, elle vient légèrement vers le buste puis se tend derrière , pour être parallèle au sol et former une  belle ligne « épaule-fesses-talons ».

Répétez 20 à  30 fois.

3ème mouvement,

La jambe forme toujours une belle ligne « épaule-fesses-talons » et elle vient se plier au dessus. (cf le dessin 😉 ) . Répétez 20 à 30 fois.

4ème mouvement,

Votre jambe de travail est pliée vers le haut, vous poussez votre talon vers le plafond,on monte en descend attention le genou ne descend pas trop bas, le bassin reste face au sol, et on oublie que le nombril est toujours caché dans la colone vertébrale !

20 à 30 répètes et venez vous étirez.

Passez à la deuxième jambe pour avoir un joli petit cul rebondi bien équilibré !

ETIREMENTS

Respirez, calmez votre rythme cardiaque et étirez-vous comme vous le souhaitez, sans douleur, toujours à l’écoute des limites de son corps…

dav

Coach So-so , au plaisir de vous retrouver la semaine prochaine.

N’hésitez à me contacter pour tout retour ou autre demande.

(Instagram Sophie Briand, sofistiquet)