Origole 2012 – De la boue, que de la boue, rien que de la boue ? Non, un premier podium pour Philippe !

20 Déc, 2012 | Divers

Avec un peu de retard, le récit de Philippe R., sur cette course du 8 décembre. Grosses félicitations pour son podium. A noter aussi les 2 tours sur trois faits par Fred J. sur le grand trail, 53 km tout de même pour 8h01 de course, chapeau, et la présence d’Etienne pas dans les fichiers mais qui a bien couru lui aussi.

Récit de la boucle 1– 30km – départ à 23h le 8 Décembre

Quelques chiffres :
Grand trail, 85km – ~400 coureurs au départ et 157 à l’arrivée – 60% d’abandon ou hors délais.
Petit trail,    30km – ~215 coureurs au départ et 147 à l’arrivée – 30% d’abandon ( ?)

L’année dernière, la course n’a pas eu lieu, compte tenu des difficultés d’organisation. L’ONF est très récalcitrante à autoriser des courses de nuit. Enfin, la course a été confirmée début 2012, et cerise sur le gâteau, il a neigé la veille et j’ai cinq bon centimètres dans mon jardin, à Cernay La Ville. Regardez les photos du balisage postées la veille !!!

Jacques nous le rappelle au briefing, la course est dédiée à Jean-Luc qui m’accompagne en pensée ainsi que Laurence dans toutes mes courses depuis un an.

Malheureusement, la neige n’a pas tenu comme l’année précédente et qu’est-ce qu’il reste quand elle est partie ? De la boue, que de la boue, rien que de la boue…
Et moi, je n’avais pas prévu au programme de mon entrainement des séances de patinage, de glisse et d’équilibrisme. J’ai pris quand même un très grand plaisir à courir, comme lors de mes 2 participations précédentes. Particularité cette année, toutes les boucles se courent à l’envers, ce qui est une très bonne initiative. Parcours roulant au début, avant d’attaquer des montées / descentes interminables. Les descentes sont très agréables et très rapides, sur de la terre très meuble, par contre les montées sont glissantes, raides. Dieu, que c’est dur de se hisser dans les côtes ! A chaque montée, des petites crampes apparaissent aux mollets, le froid rentre dans le corps.  A chaque descente, les chevilles souffrent. Malheureusement, pas de lune. Heureusement, pas de vent et les relances permettent de relâcher les muscles, d’essayer de se relaxer. C’est ça aussi la difficulté : écouter son corps, ralentir pour le reposer, boire, manger, relancer dès que possible pour se motiver et se réchauffer. De long singles, avec de la boue collante en permanence, quelques fois un chemin pierreux permet de tenter de la décoller. Quelques belles chutes observées chez mes voisin(e)s : soleils, plongeons dans une mare de boue, … Mais, soyons positif : Il n’a pas plu,.
En tout cas, beaucoup de plaisirs, sachant de toute manière que je ne partais que pour 30km, et qu’au pire je ne souffrirais que quelques heures avant le superbe ravitaillement. Mais continuer ainsi dans le froid et la boue pour un 80km comme Fred et Etienne, c’est encore impossible pour moi. Le trail de Belle Ile en Mer me l’a montré : Il faut prendre du plaisir, ne pas chercher l’ultime, juste « repousser ses limites sans les dépasser », sinon gare à la chute.
Bon, mon récit est un peu long, mais c’est pour moi la plus belle course de la région. J’adore courir la nuit et bibi, il a fait podium pour la première fois de sa vie J Vivement 2013 pour le grand trail  !

Origole 2012 - 31.1 km - 8 décembre 2012