Trail Nocturne – Sur la Piste du Père Noël – 17/12/2016 Bures sur Yvette

Il fait bon pour cette 2ème version du trail de 12 km (300m D+) de Bures : “Sur la piste du Père Noël”. Au sein des 400 partants, une nuée rouge y a déferlé : 25 participants du CIVC ! D’aucunes sont emmitouflées, d’autres déguisé(e)s en P(M)ère Noël, d’aucun (un certain Antoine pour ne pas le nommer !) en débardeur …

Un circuit agréable avec quelques montées longues et rades et quelques descentes techniques, quelques chutes (Patric va bien), et de la bonne soupe à l’arrivée.

Et de belles performances pour le CIVC : Antoine, 9ème au scratch et 6ème de sa catégorie + 4 podiums : Helena 3ème SE, Christelle 2ème M2, Raphaël 1er M3 et … Yves 3ème M3.

Bravo à tous et à toutes.

2016, Classement Sur La Piste du Père Noël 2016

Class.Nom de famille/Pr‚nomTempsDoss.Nom du groupe/clubCat‚égorieClass./cat.Class./sexeMoy.
1LEFÔVRE Xavier00:48:20232US PALAISEAU TRIATHLONSE1114.90
35THIBAULT Juliette00:57:22381TARTIFLETTE PARTIESE1112.55
9HAVET Antoine00:52:46179CIVCSE6913.64
74RICHARD Philippe01:03:13327CIVCM276711.39
77CHESNEAU Helena01:03:2274CIVCSE3811.36
127SAUVETRE Guillaume01:08:43357CIVCSE5411010.48
138KAHAN Raphael01:10:29195CIVCM3111910.22
139LEPROUST Pascal01:10:31240CIVCM14412010.21
140LEPROUST Mathilde01:10:31239CIVCM1112010.21
147DETALLE Christelle01:11:06111CIVCM222310.13
167SMITH Paul01:12:40364CIVCM2211419.91
180DETALLE Sylvain01:14:05110CIVCM2231529.72
181CHEVALIER Yves01:14:0675CIVCM331539.72
182RICHARD Veronique01:14:06328CIVCM115299.72
188SAUBESTRE Florian01:14:50356CIVCSE701569.62
189BRUHAMMER Morgane01:14:5154CIVCSE11339.62
196FEUVRIER Annie01:15:19136CIVCM120379.56
197SPAAK Patric01:15:24365CIVCM1581609.55
222TEISSEDRE Claire01:17:44375CIVCSE19469.26
231CALME Pascale01:18:3057CIVCM25509.17
245AUGAGNEUR Veronique01:20:5915CIVCSE22578.89
247MOREL Peggy01:22:03276CIVCM129588.78
259BOUVET Francoise01:23:2549CIVCM29648.63
261THELLIEZ Lauriane01:24:41379CIVCSE23668.50
335CHARTIER Jenny01:34:5170CIVCM1501097.59
336FLENDER-EMERY Anna01:34:51137CIVCM1511107.59
337GROISARD Beatrice01:34:53173CIVCM2151117.59
37601:48:17354SE541416.65

Trail – Trail du Tour du Canton (76) – Samedi 03/12/2016

Et hop ! une p’tite course de plus pour 5 Civc le 3 Décembre. Quelque part en Normandie, au sud de Fécamp, non loin du pont de Tancarville, dans un petit village – mondialement connu- appelé Beuzeville-La-Grenier (si, il existe, on l’a vu), que nous avons vite tout naturellement surnommé Bouzeville.
Pour ceux qui se demandent comment nous avons pu nous retrouver là ce weekend dans cette improbable contrée, disons que l’objectif initial était pour moi de récupérer 2 points pour l’Utmb 2017, dans le cas où je m’y inscrirais (ce n’est pas encore totalement décidé !). Pascal propose de m’y accompagner et je propose aussi à Sylvie et Philippe cette course (je précise : je ne les ai pas forcés !), et Éric nous accompagne également. C’est quelques semaines après notre inscription et réservation de gîte, qu’un informateur anonyme du Civc, (dont les initiales sont Y.C), qui compte s’inscrire à l’Utmb 2017, m’apprend fortuitement que le système de points Utmb comprend également ceux de 2014… bref, je fais le compte, j’ai en fait 10 points déjà, il en faut 9, donc pas besoin de me « taper » une course supplémentaire… (ceux qui désirent se renseigner sur les comptages de points UTMB, venez me consulter, je suis experte sur le sujet désormais).
Bref, on est inscrit, on y va quand même ! d’autant plus que toutes les courses organisées sont entièrement au profit du Téléthon, ce qui ma foi est un bon prétexte pour y aller. Et pis ben ça fera un entraînement…
Nos 3 amis du 44km partaient tranquillement à 10h du matin, pour arriver tous 3 dans le même quart d’heure autour de 5h de course. Sylvie arrive 1ère V2 et Eric 2è V3. Bravo à eux ! Pascal en fait un petit récit qu’il va joindre au mien.
Philippe et moi avons dû démarrer à 6h du matin, à la frontale. Départ de Beuzeville, pour un grand tour au sud du canton de Bolbec, qui passe non loin du pont de Tancarville.
Je dois dire que nous nous attendions à un trail plutôt monotone, très long, très plat, le long de chemins creux et boueux dans de mornes plaines sans relief (nous ne sommes ni sur la côte, ni dans le bocage normand, mais plutôt au milieu de nulle part). Il est vrai que le site internet n’était guère incitatif –pas de photos de course, de paysages, c’est suspect…
En réalité le trail s’est révélé finalement très varié et assez joli : traversée de champs, de petits hameaux avec de belles maisons normandes, de forêts… et un dénivelé assez conséquent ; beaucoup de faux-plats qui nous ont obligés à marcher, quelques bonnes côtasses quand même. Mais aussi beaucoup de course, ce n’est pas la montagne non plus.. Du coup, à partir de 30-40 km, les jambes et la fatigue se font sentir. Heureusement nous courons toute la course à deux, car vu le petit nombre de coureurs (160 au départ) et la distance, il y a beaucoup de moments où nous nous retrouvons seuls sur de longues portions.
Et heureusement aussi, nous avons bénéficié d’une météo de rêve : beau soleil, température autour des 7°, ni trop froid ni trop chaud, même si nous avons gardé les gants et 2 couches de T-Shirt toute la journée. Pas de boue non plus, il n’avait pas plu les jours précédents. Rien à voir avec les températures caniculaires de cette été lors de la TDS… mais du coup nous avons pu nous alimenter à peu près normalement en mangeant à chaque ravito (nous avons dû goûter à toute la gamme de soupes Knorr existante…)
Seul regret, nous n’avons pas beaucoup vu le pont de Tancarville : juste 2 piliers, de loin et le château qui le domine tout de même. En revanche, une belle traversée d’abbaye (abbaye du Vallasse) au 38è km nous attendait.
Les trois du 44km, arrivés en milieu d’après-midi, nous ont encouragés à 3km de l’arrivée, puis à l’arrivée. Il a fallu rallumer les frontales le soir car nous sommes arrivés à 18h, au bout de 11h58 de course, bien contents d’en avoir fini car les jambes commençaient sérieusement à se faire sentir. Ouf, l’honneur est sauf, nous avions tablé sur une douzaine d’heures. J’arrive 3è V1 et 6è femme… sur 9 ! (ça casse tout !…). En tous cas les 9 femmes partantes sont toutes arrivées… 16 abandons (masculins donc) sur les 160 partants.
Voilà, ça c’est fait ! Merci à Pascal et aux copains d’être venus m’accompagner sur cette course certes inutile (pour les points) mais bien agréable quand même et qui nous a fait découvrir une partie de la Normandie que personne n’aurait jamais été voir sans cette course !
Mathilde

Trai et
PS : annonce pour le Bon Coin du CIVC– vend 3 points Utmb – jamais servis – utilisables pour 2017- dégressif sur la quantité. 

Trail du Canton - 3 Decembre 2016 - 82 Km 1690 D+

ClassementNomPrenomCategorieGenreClubTemps
Mynes
1DIVARETGaetanSEHLE HAVRE SPORT ATHLETISME07:31:0910,91
43JOLLYCelineV1FMONTVILLE Running Cluv09:56:048,25
114LEPROUSTMathildeV1 / 3 FCIV CHEVREUSE11:58:076,85
115PETAZZONIPhilippeV3 / 1HCIV CHEVREUSE11:58:076,85
141MCMULLENHeidiV1F13:32:236,06
144DECHAMPAnthonyV1HCORSAIRES Fecampois13:57:415,87

Trail du Canton - 3 Décembre 2016 - 44 Km 890 D+

ClassementNomPrenomCategorieGenreClubTemps courseMoyenne
1SENECHALJulienSEHCO EU BRESLES03:21:1413,12
56MALAQUINGeraldineV1F04:45:169,25
58BOUISSETEricV3 / 2HCIV CHEVREUSE04:47:399,18
78APRUZZESESylvieV2 / 1FCIV CHEVREUSE05:01:368,75
86LEPROUSTPascalV1HCIV CHEVREUSE05:08:498,55
140VALLARDMichaelV1HLOUCH' Angeles Runners06:43:496,54
141LEMOINEEliseSEFOAC/CCPB06:43:506,54

 

Trail – L’Origole 2017 : récit de Véronique

L’ORIGOLE : ma 1ère aventure « longue » distance.

Cela fait tout juste 2 ans que je me suis mise à la course à pieds.

A l’époque j’habitais Paris et mes runs sur les quais de Seine parisiens n’ont pas tjrs été en ma faveur comme en témoigne ma fracture de la pointe de la rotule droite qui m’a valu 4 mois de repos forcé…..(l’horreur).

Mais tout ça c’est de l’histoire ancienne car entre temps j’ai découvert le trail ( quoi de mieux que la forêt pour te sentir vivante, libre et sans contraintes ) et j’ai déménagé dans une charmante petite ville au coeur du parc national régional de la haute vallée de Chevreuse.

Puis un défi à croisé ma route : L’ORIGOLE 55kms et 2000D+

Inscrite au CIVC depuis Août je pense pouvoir bien m’y préparer.

Les 2 entraînements par semaine sont un moyen pour moi de rencontrer de nouvelles personnes, de progresser grâce aux séances de fractionné et de découvrir les moindres recoins de la forêt via les sorties du dimanche matin.

De suite je me suis sentie à l’aise dans ce club où la solidarité, l’entraide et la simplicité sont de mise. Tout le monde se soutient dans l’effort et c’est vraiment très appréciable.

Au fil des entraînements je me sens un peu plus prête à vivre ma première expérience « longue » distance alors que je n’ai jamais couru plus qu’un semi marathon !!!!

Chacun y va de ses conseils et je découvre que certain(e)s ont déjà fait de belles et grandes courses (dans tous les sens du terme) : UTMB, ultra Trail en Guyane, diagonale des fous…..et j’en passe.

Je suis déjà aux anges d’entendre ou lire leurs récits mais en plus ils me soutiennent dans mon défi : quelle générosité.

Leurs conseils sont précieux et j’essaye de les appliquer.

Au décours d’un entrainement un mercredi soir je découvre que Philippe R. fait l’Origole version ultra (110kms) : chouette je ne serais pas seule au départ.

L’ENTRAINEMENT :

J’aurais aimé être encore plus assidue dans ma préparation mais j’ai aussi un métier qui me prend pas mal de temps.

12 heures aux urgences plusieurs jours d’affilé ne me laissent pas forcément assez d’énergie pour aller courir aussi régulièrement que prévu. Alors j’essaye de ne rater aucunes séances de fractionné pour progresser.

Les 28 kms du Trail des 7 Hameaux m’ont permis de voir que les kms n’étaient pas insurmontables et le Trail des Flambeaux m’a permis d’apprivoiser la forêt la nuit.

Sans parler des sorties nocturnes organisées par Philippe R. qui font que je suis de plus en plus à l’aise la nuit en forêt.

Merci à lui et aux courageux de CIVC qui sont venus à ces sorties.

En complément de tout ça j’essaye d’aller nager et de faire de la PPG.

Je mets clairement l’accent sur l’entrainement physique car je suis loin d’avoir le profil des athlètes de course à pieds et j’ai confiance en mon mental. Lui il devrait être au rendez vous et tenir la distance !!!!!

J-10 :

Le stress et l’excitation commencent à prendre le dessus. Et bien évidement un tas de questions me passent par la tête :

  • Suis-je bien préparée ?
  • Va t’il faire froid ?
  • Comment vais je me vêtir ?
  • Vais-je passer les 3 barrières horaires imposées par l’organisation ???
  • ………

Je n’ai pas encore toutes les réponses mais je continue d’y croire.

Il ne me reste plus que :

  • 2 séances de fractionné
  • 1 run de nuit avec les « courageux » du club
  • 3 jours off où j’irais probablement faire de la marche rapide en forêt.

Et après il faudra se lancer…….

J-4 :

Dernier entrainement de nuit, on est un peu plus nombreux que la dernière fois malgré le froid.

C’est l’occasion pour moi de faire les derniers réglages en utilisant le matériel et les vêtements qui m’accompagneront sur 55kms.

1er constat : je n’ai pas froid ce qui est une bonne chose et j’arrive à me sentir libre dans mes mouvements malgré les différentes couches vestimentaires et le sac à dos.

Les sensations sont très bonnes, mes jambes sont réactives et malgré la caillasse et le sol gelé mes chevilles tiennent le coup.

Je vais rester sur ces bonnes sensations en espérant les retrouver samedi pour le jour J mais maintenant place au repos.

Jour j :

J’arrive un peu stressée au gymnase du Perray en Yvelines pour récupérer mon dossard (n°514). Le froid est au RDV mais pas autant que je l’imaginais OUF c’est déjà ça.

Je laisse mon sac près d’un des nombreux bancs installés dans le gymnase et je retrouve Philippe.

J’apprécie l’ambiance générale, constate que les femmes se comptent sur les doigts d’une main et rentre rapidement dans ma bulle pour ne pas me laisser submerger par le stress et l’excitation.

19h30 TOP DÉPART.

Avec Philippe je fais le choix de partir dans les derniers pour ne pas me laisser entraîner sur un rythme trop rapide. L’objectif est de franchir la ligne d’arrivée et non de faire une perf’.

Kms 4 : 1er coup de boost via ma tante qui est sur le parcours en tant que bénévole car c’est son club qui organise la course. Début de course plutôt lent. Le passage de la route au petit single dans la forêt ne se fait pas sans bouchons où l’on se retrouve les uns derrière les autres.

Kms 11 : surprise de taille mon père est là au bord de la route, au milieu de nulle part et a attendu dans le froid pour m’apercevoir une demi seconde !!!! Je me sens pousser des ailes….

Kms 13 : 1ère barrière horaire où je pointe avec 28 min d’avance sur le temps accordé. C’est pas énorme mais suffisant pour continuer. Je me sens bien, confiante et motivée.

Mais j’ai déjà mal au dos !!!!! Probablement parce que je cours la tête penchée en avant pour bien voir où je mets les pieds (il est hors de question que je me fasse une cheville). Les kms défilent et je suis bien bien bien……

Kms 29,5 : 2ème barrière horaire et ravito liquide. Je pointe avec 21 min d’avance

J’ai officiellement dépassé ma plus grande distance de course alors les kms à venir ne sont que du bonus. Le diesel est en mode croisière sur ce magnifique parcours technique.

Je remplis rapidement ma poche à eau et je sens déjà que je me refroidis hyper vite. Certains sont enroulés dans leurs couvertures de survie et j’en entends dire aux membres de l’organisation qu’ils arrêtent là…..

Il ne faut pas trop s’attarder ici et je décide donc de repartir très rapidement.

C’est motivant de voir tous ces concurrents que je laisse sur place, au moins je ne devrais pas arriver la dernière.

Ma douleur dorsale est tjrs bien présente alors j’essaye de gainer au maximum le haut du corps pour qu’elle disparaisse et je tente de feinter mon cerveau en lui disant que je ne sens plus rien…..

Entre le kms 30 & 40 tout est un peu flou dans les souvenirs du parcours. Je ne ressens pas de coup de mou vu que je me suis alimentée et hydratée régulièrement. J’avance toujours sur un bon rythme et je suis surprise de voir que j’arrive à encaisser les montées et même à y dépasser quelques hommes qui sont clairement piqués au vif en laissant échapper des « c’est une nana qui vient de nous dépasser », «allez copain on la suit »…….je suis plutôt amusée et je crois que ça me booste encore plus pour avancer et ne rien lâcher.

Kms 42 et des cailloux, feuilles, ronces et racines plus tard : 1er marathon !!!!

Un énorme YES résonne dans ma tête, je suis fière de moi.

Mais je reviens vite à la réalité de la course. Plus que 4 kms avant la dernière barrière horaire. Je regarde ma montre et je m’aperçois que je vais être juste si je ne maintien pas la cadence. Inconcevable pour moi de me faire arrêter si près du but alors j’envoie des pensées positives à mon cerveau et j’encourage mes jambes qui commencent à se raidir un peu.

Kms 46   02h39 du mat’   3ème et dernière barrière horaire. Je n’ai que 7 min d’avance mais ça passe OUF. Le mot finisher commence à résonner dans ma tête et j’ai l’impression d’être euphorique. Chaque traileur dépassé devient une satisfaction d’autant plus qu’il ne me reste plus bcp de kms à parcourir.

Les 2 derniers kilomètres sont un peu durs. On a quitté la forêt pour retrouver le béton et la ville, mes jambes sont raides et j’ai l’impression de ne plus les maîtriser. C’est le moment d’enclencher le mode automatique pour finir.

Kms 55,6 arrivée 04h du mat’. I’ve done it ,je suis finisher du grand Trail de l’Origole avec 45 min d’avance sur le temps accordé.

Petite larmichette en passant la ligne d’arrivée. Je pense à tous ceux qui m’ont soutenu dans cette magnifique aventure. RUN HARD FEEL GOOD

 

Quelques chiffres :

179ème au général sur 530 partants et 272 finishers

5ème de ma catégorie

8ème féminine sur 45 partantes et seulement 15 finishers

08h30 de course

2000D+

3286 kcal brûlées

234,4 kms parcourus lors de la préparation.

100% de pur bonheur

 

MERCI à tous pour votre soutien, vos encouragements, sms, mails et présence sur le parcours.

RDV au prochain défi fin juillet sur la 6000 D (65 kms, 3500D+).

Sportivement,

Véro A.

Récit de course : Trail du canton, Normandie, Novembre 2016

Vous trouverez ci dessous le récit de Pascal Leproust, concernant la trail du canton.

Souhaitant accompagner Mathilde dans son trail à la recherche des points UTMB, je m’embarque à faire un week-end Trail en Normandie. Eh oui, je lui laisse le 82 km avec ces 3 points et moi sur le 44km (pas capable de faire mieux en ce moment et surtout pas besoin de points).

Mon objectif est de prendre le départ et me faire plaisir à courir. Après mon épisode du printemps et cette foutue blessure aux ischios, je préfère faire du court comme ces 44km.
Ce samedi matin, après le voyage, une soirée et une nuit dans super gîte en compagnie des amis coureurs Sylvie et Eric ou si vous préférez la Chacha et le Bouiboui, nous sommes à 10h sous le soleil sur la place du village de Beuzeville pour prendre le départ.

A 5h45, j’avais déposé Mathilde et Philippe pour le 82km (à venir, récit de Mathilde).

Les coureurs sont libérés (24 et 44km) pour une boucle champêtre dans la campagne normande.

Sur le 1er km, je pars un peu devant et ensuite, je prends un rythme de croisière, tranquille.

Il fait frais, mais le soleil brille et chauffe. Nous passons par des passages dans les champs, forêts, châteaux.

18e km, l’église de Bolbec et c’est le 1er ravitaillement. Les bénévoles sont sympas en proposant de vive voix boisson et nourriture. Je reste 5 min et je repars.

Au 20e km, mince, je ressens une légère pointe dans le haut de ma cuisse gauche (souvenir du printemps dernier). Je ralentis car je ne veux pas me faire une nouvelle déchirure. Les passages bitumeux et les descentes qui peuvent permettre de belles relances sont pour moi un moment de doutes car une légère brûlure me gêne dans le haut de ma cuisse. Je continue mais je cours moins vite pour ne pas me faire plus mal. Des coureurs commencent à me dépasser.

27e km, à l’Abbaye du Valasse, le Bouiboui se joint à moi. On mange et on boit avant de repartir ensemble. Le doute s’installe au sujet de ma cuisse mais je continue sans avoir de bonnes sensations de courses. Bouiboui part devant et je ne cherche pas à le suivre car en plus du physique en berne, je commence à avoir le moral dans les chaussettes.

J’arrive au 33e Km, le dernier ravito, je vois Bouiboui. Nos regards se croisent et nous nous comprenons. Je vais continuer mais sans être un réel coureur mais plutôt un randonneur sportif. J’alterne marche et course car ma cuisse me gêne et j’ai un peu peur de me blesser. Tant pis, les 10 derniers et prochains km deviennent une course à petites foulées et marche.

Vraiment galère et je me fais doubler en permanence, mais je me dis que j’ai de la chance de pouvoir courir quand je pense aux enfants du Téléthon. En effet, ce trail est au profit de cet événement.

Notre Chacha arrive à mon niveau et continue sa course. Je la vois partir mais pas possible de la suivre entre un moral à plat et un doute sur l’état de ma cuisse.

Enfin, les derniers km et je vois enfin mon calvaire se finir en voyant la ligne d’arrivée. Ouf ! c’est la fin sans me casser mais une brulure est bien là.

Maintenant, c’est repos avant de recommencer car je n’ai pas compris pourquoi cette ancienne blessure s’est réveillée alors que j’avais retrouvé mes sensations et que mi-octobre un trail de 51km m’avait rassuré.

A une prochaine avec une nouvelle aventure plus heureuse !

Pascal

Le Maratrail – 15 octobre 2016

Récit de Pascal L.

Je souhaite vous témoigner d’une découverte trail à 4h de Paris.
En effet, après ma blessure de mai dernier, je me suis un peu mis en retrait sur la course et sur le plaisir de reprendre un dossard. Alors, j’ai voulu regagner confiance en moi avec une course en province pouvant me donner aussi des points pour essayer de retourner à Chamonix fin août 2017.
Me voilà donc samedi matin à Dompierre les Ormes (eh oui ça existe !) à 8h40 au départ de ce 51 km et 1.500 mD+ et avec 80 personnes sous l’arche de départ. Il fait beau et le soleil est bien là. D’autres sont partis avant pour le 69km et d’autres partiront après sur différentes distances.
Vraiment, une ambiance champêtre et une organisation bien rodée avec du 100% bénévolat (11e édition). Des gens super gentils et souriants du début à la fin.
Le parcours est splendide avec la liberté de courir sans bousculade et sans embouteillage dans un écrin de verdure. Les autres concurrents sont agréables et souriants malgré les quelques difficultés de ces 51 km. Beaux paysages … des boccages Normands dans une région vallonnée et boisée.
En effet, j’ai apprécié cette course et j’ai retrouvé l’esprit TRAIL qui se perd sur certains événements.
Arrivé en 6h13 avec seulement le plaisir d’avoir couru tranquille et d’avoir profité de la nature. J’ai même pris le temps de faire des photos et de les adresser à Mathilde pendant cette balade.
Je vous suggère, amis et comité du CivC, de réfléchir à se retrouver en octobre 2017 à Dompierre les Ormes pour ce samedi trail (5km, 15km, 28km, 51 km ou 69 km au choix) et un dimanche à la campagne. J’ai repéré à 200m du départ et l’arrivée différents gîtes pour l’hébergement.